Un verre ça va, deux verres... bonjour les dégâts?

Beaucoup s'en doutent depuis un bon moment.
D'autres se le cachaient pour y croire encore.

On a tenté plusieurs manoeuvre de réanimation?
Massage cardiaque, insufflation, et autre tripotage peu courtois.

Rien n'y a fait.

On s'est fait beaucoup de mal ces derniers temps.
Beaucoup de mal a s'acharner.

Le concept de Munuroe avait un potentiel, mais nous, avions nous vraiment la compétence …

Je repensais à ce que quelqu'un nous a dit en claquant la porte. D'ailleurs, un écho s'est glissé par la fenêtre après son départ en haussant les épaules et en dandinant du cul : Nous sommes fragiles et vacillants comme la flamme d'une bougie, trop instables pour qu'on y consacre son énergie créatrice.
C'est difficile de répondre à un écho. ça vient de loin, c'est aussi franc qu'un …

Car c'est une des pir's perversions qui soient
Que de garder du vin béni par-devers soi.

Et moi j'avais soif, j'avais une bouteille gardée de derrière les fagots du barman, là, une de celles qu'on garde pour les occasions.
J'avais bien un truc à fêter, mais je ne sais plus.
Il y avait bien Arkadia à mon côté, mais elle a dû prétexter un mal de tête, je ne sais plus.
Je me retrouve comme un c** avec ma bouteille millésimée, mes deux verres, ma table, (j'ai failli dire : ma bite et mon couteau, mais on finira par dire que j'exagère. Sauf si je remplace le couteau par un tire-bouchon, noterons les plus perspicaces), et personne pour la partager.
Alors... coup d'oeil circulaire. Zoom. Et ciblage.
Une demoiselle tout à fait gironde, en train de voleter plus ou moins dans ma direction. Tout à l'avenant. Et sylpheline, ça rime avec coquine... Hop, ni une, ni deux, un verre de versé, une proposition gaillarde, une oeillade encourageante, et la voilà à combler le vide senti plus haut.
Elle a les formes, mais elle n'a pas l'air totalement heureuse, la gamine. J'espère qu'elle a le vin gai. C'est d'une petite voix qu'elle me remercie.
Hop, on commence à sortir l'artillerie, tout doucement.

C'est la moindre des choses,
vous paraissiez toute chose.
Peut-être est-ce pour que vous ne soyez pas morose,
Que de vous offrir une boisson, j'ose...?

Le dernier mélange sylpheline-vin-vers avait été tout à fait réussi. Sera-t-il possible de l'égaliser cette fois-ci?

Sujet: [themis] Dim 21 Déc - 22:58

*La sypheline regarde l'humain en fronçant les sourcils.*

Hum hum... De la poésie.... Soit gentil, et offre moi des verres en silence.

*Commence à avoir de l'urticaire à force de côtoyer des "gens".*

~Il est pas croyable celui-là, capable de gâcher une politesse éthylique par des mots trop travaillés.~

C'est à moi de froncer un instant les sourcils.

Quoi, comment? je ne peux donc offrir un verre,
sans pouvoir en même temps peaufiner mes vers?
Ne pas apprécier mes paroles, voilà qui est sévère,
et je pourrais contre vous, de rage en devenir vert!

Et puis d'abord, on demande aux gens de parler sans leur accent natal, comme s'ils pouvaient y arriver rien qu'en demandant?
Hop, j'avale une bonne rasade de plus de ma boisson.
Na.

Sujet: [themis] Lun 22 Déc - 13:37

~Le voilà qu'il me parle d'orc... Ce zumin est décidément très étrange...~

T'énerve pas mon grand !

*Lève les yeux au ciel.*

Bon, tu m'en offre une seconde ? Ou j'dois aller racketter ta naine de compagnie ?

~Et il me nargue maintenant, buvant seul sa douce boisson. Il me tirerait la langue, ce serait pareil...~

Hop, au moins avoir fini mon verre, ça a fait passé la naissance de colère.
Mais pas dit qu'elle essaye de me brosser dans le sens du poil, là...

Hhhmmm? Arkadia? elle a les poches plus trouées que moi.
Et en ce qui me concerne, j'avoue, je ne bois,
qu'en compagnie. et à ce que je vois,
vous n'offrez de boisson, pas même un doigt...

Alors lui offrir un second verre? hé ho, j'aurai pu, si elle ne me l'avait pas demandé, mais ya pas écrit barman ici...

Sujet: [themis] Mar 23 Déc - 1:54

Dans ce cas, tant pis pour vous, vous vous passerez de ma présence ! Avec moi, on paye, sinon, on a rien !

~De toute façon, il est grand temps pour moi d'aller au club.~

[hrp] [Club Soit Sang Neuf] (cf 2e post)[/hrp]

*Le lendemain matin, après une nuit à trainer dans les rues de Lonedonne, Themis retourna à cette auberge où elle avait croisé Sire Anno. Il était là !

Elle virevolta autour du zumin et l'aborda de la même façon qu'ils s'étaient quitté la veille.*

Hey toi ! T'as pas une bière ?

Et heu... J'me suis faite expulsée d'mon appart... T'aurais pas une piaule ? T'es mignon, t'as p't'etre même un lit... Non ?

~Allez ma fille, charme le, il tombera bien sous le charme, comme les autres...~

Il y a des jours, on les voit à peine passer.
La même auberge, la même table, la même sylpheline qui me tourne autour comme, il semble, il y a à peine quelques minutes, bien que si j'y réfléchis, ça devait être hier. Un peu d'oubli dans l'alcool, après tout, ça ne fait pas de mal, hein?

Oh oui, j'ai toute une sélection de bières.
J'offre celles, quand je suis gentil, qui désaltèrent.
Et quand on a le don de m'énerver, je sers,
Celle dans laquelle on passe l'éternité... avec les vers.

D'un autre côté, j'aime trouver du bon business.
J'ai bien une piaule, et même un lit... de tresses.
Je loue, si la tête me revient, et si le prix m'intéresse.
Alors, que proposez-vous donc... vos petites fesses?

Un oeil amusé. J'ai l'impression qu'elle veut jouer. Et ma boutade n'est là que pour la titiller... Pour l'instant.
Vrai qu'elle est attirante, et elle ne me ferait pas pointer que du nez. Mais le nez, justement, il frétille là, sais pas encore pourquoi, et moi, je me fie à mon pif. J'ai élevé l'art du pifomètre à son summum. Et là, il me dit qu'elle aura peut-être autre chose à proposer, la demoiselle, ou peut-être juste... je sais pas encore

Sujet: [themis] Mar 23 Déc - 21:17

Un loyer...

*S'approche en se déhanchant vers le zumin.*

Je suis danseuse dans le club "Soit Sang Neuf" à Lonedonne... J'ai de l'argent...
Mais peut-être que quelques prestations privées contenteraient un beau jeune homme tel que vous...

~Je suis danseuse, je suis danseuse... J'étais jusqu'à hier tout du moins...
Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire, je vous jure...~

*Pose délicatement une main sur le corps musclé de Sire.*

~Bon, il n'est pas très beau, c'est le moins qu'on puisse dire... Mais son corps est bien fait, et sa verve doit bien plaire à quelques gourdes.~

Elle ne se dégonfle pas, la demoiselle. Me demande même si elle n'attendait pas que ça.

Beau jeune homme, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...
Avec moi, la nature n'a pas été bien tendre.
Ce nez avec lequel l'air je dois fendre,
m'a appris, des facilités, à ne pas m'attendre.

Evalue avec un regard professionnel la démarche de la demoiselle. Jamais allé dans le club en question, il est en dehors des coins qui tombent sous la coupe des Gascons, mais je veux bien croire qu'elle y fasse recette.

Et je suis aussi un patron difficile.
Il faut plus pour moi qu'un déhanchement habile.
Surtout d'une demoiselle tout juste nubile.
Votre expulsion, quel en était donc le mobile?

Une belle gironde dans mon lit, oui. Des emmerdes, parce qu'elle fout le feu aux meubles plutôt qu'à l'oreiller en guise de paiement, non.
D'un autre côté... Elle serait un parfait contact dans son club, là, pour étendre notre influence sur la ville.

A moins... qu'à d'autres buts vous fassiez jouer vos hanches.
J'aurai bien utilité à vos cuisses blanches.
Si vous me fournissiez des infos en avalanche,
De vos anciens patrons, ce serait une revanche.

Un bluff peut-être. Si moi j'étais le boss de ce club de danseuses, je ferai particulièrement attention à où elles vont coucher. Business avant tout. C'est donc bien peut-être éviter ces chefs qu'elle cherche asile ailleurs. Brosser dans le sens du poil, un petit peu. Un sourire aguicheur, l'oeil lumineux. Allier travail et plaisir, j'adore...

Sujet: [themis] Mer 24 Déc - 18:49

~Nous y voilà...Plus moyen de reculer... Ce n'est de toute façon pas le moment... Pas le moment de parler non plus de son nez, évoquant selon moi un appendice tout aussi démesuré. ~

*Son regard de braise se ferma, baissant les yeux.*

Mike Onoss, le Ratling dirigeant ce club... Il ramassait la caisse, et la moitié de mes passes ; il se foutait bien de savoir si le client survivait à sa nuit ou non... Mais pas cette fois...
Comment je pouvais savoir que ce gros lourdeau de rat, cette chose poilue sans classe, immonde gougeat, était son cousin...
Vous me direz, ils sont tous de la même famille, ces enfoirés de consanguins.

Voyez vous, je suis peut-être une pute, mais j'exige de mes client qu'ils me séduisent, me charment, me traitent telle la princesse que je n'ai jamais été.

Toujours est-il que mon patron n'a pas beaucoup apprécié. Je n'ai pas spécialement envie qu'il me retrouve ; je devais bien quitter l'appart' de fonction...

*Elle ne faisait plus la fière.*

Le moment venu, c'est moi qui le retrouverait...

Age : 94 Race : Taurens Date d'inscription : 02/01/2009 Nombre de messages : 14

Le taurens mal dégrossi ondula jusqu'au bar. Mais pourquoi l'avait on laissé rentrer?

Tavernier, barman, toi là bas. Sers moi un truc et pas de la piquette pour gonzesses.

Soupçonneux mais encore plus lache, le barman s'executa. Il versa dans le verre du bestiau un mélange des plus détonants. Une simple étincelle propulserait le bar sur orbite.
L'odeur dégagée par Lucius commença à se propager dans l'établissement.

Sire Anno bien que gentilhomme, se boucha (avec difficulté) le nez de son mouchoir brodé.

Themis grimaça et recula.

J'ai pas cassé l'ambiance j'espère

Sur ces bonnes paroles il avala d'un trait la mixture inflammable.

Diantre, ce breuvage désaltère.
L'air de la rue avait à la fois déséché ma glotte et mon pelage.
J'ai dû m'aventurer en ce lieu, n'en portez pas ombrage
Que l'on qualifie de bouiboui, de maison de passes
Je crains pour ma vie, de tomber dans la nasse
D'une fille de petite vertue malgré toute ma crasse
Pour l'argent que ne ferait elle, poussant son audace
Jusqu'à me proposer sa couche, ou pire sa paillasse
Pour que je me retrouve le matin en godasses
Sans un sou, sans une trace des actes prodigués
Avec juste pour souvenir une hépatite C

Le Taurens, visiblement pas dans son assiette, toussa bruyamment et se frappa le torse pour faire passer le liquide.

Décidément ca me réussit pas de piccoler. Je me mets à raconter n'importe quoi.
Hé machin, la petite soeur tout de suite.

D'un geste plus que maitrisé à force de pratique, Lucius se moucha le museau de sa manche déjà souillée.

Apparemment, mon petit bluff a payé, pour qu'elle commence à se dévoiler ainsi.
Nettement moins alléchant pour le zumin que le dévoilage qu'elle pouvait suggérer plus tôt, mais pas non plus tombé dans l'oreille d'un boss sourd.

Avec cette partie supplémentaire de l'histoire, des possibilités et nombre d'avantages affermissent leur prise dans mon esprit.

Et c'est à ce moment là que...
Beeeeeeerrrrrrrrk

Ben c'est pas de la giroflée, ça!
Qu'est-ce que ça veut dire, ya des salles d'aisances pour faire ce genre de choses, non? Ah, non, en fait, c'est juste un taurens qui déboule.

Mais ça me bouche l'esprit, là!
Ca me bloque l'air, ça me ratatine les muqueuses sensibles, ça m'attaque dans ma virilité, et ça me brise menu les narines.

Bref, ça me sature le pif. Et j'aime pas ça. Ca me fait des sonneries dans les oreilles, j'entends à peine ce qu'il dit, et je ne m'entendrai même pas si je répondais maintenant à la sylpheline.

Ya pas à tortiller, pour respirer à nouveau, me faudrait des narines comme les naseaux de la barrique, là, ou alors sortir prendre l'air.
Je choisis le plus simple.

Un coup d'oeil à Themis, un accord tacite, une invitation de la main pour monter à l'étage, et sur le chemin...

J'ai préféré ne pas prolonger l'entrevue
En bas, à moins de ne terminer en bévue.
Je l'aurai plus facilement tué, au dépourvu,
Que plus longtemps le supporter, ce m'as-tu-vu...

J'en ai encore la moustache qui en frétille d'horreur.
Qui donc accepte ce genre de bestioles dans leur entourage?
Bref...

Je la mène vers ma chambre, et ouvre la fenêtre si-tôt entré. J'ai l'impression que l'odeur nous a suivi, mais pas de ça chez moi, hein?

Entrez donc et faites comme chez vous, s'il vous plait.
Une chambre à l'auberge, c'est loin d'être un palais,
Mais ici, vous êtes défendue par mes pistolets.
Et entre temps, nous pouvons parler fair-play.

Il y a bien ce Mike qui voudra la retrouver, et alors, mieux vaut qu'il sache qu'elle est dans mon entourage, il y repensera à deux fois avant de prendre l'auberge d'assaut. Et avant de retourner dans notre planque, mieux vaudra prendre le temps de vérifier qu'elle n'a pas été suivie. Il y a du monde qui nous a vus ensemble en bas, et même les indics pourraient rapporter à leur patron que la demoiselle s'est trouvé un client pour la nuit. Ca nous laisse un peu de temps tranquille, avant de partir en douce.
Enfin, si elle abonde dans mon sens.

Dans votre histoire, je vois bons et mauvais côtés.
Votre échappée était dangereuse, mais culotée.
Ce Mike vous aurait fait plus que vous bécotter.
Et c'eut été dommage de perdre votre beauté.

Je vais mettre carte sur table, sans chipoter.
J'ai tout intérêt à les asticoter,
Ces boss véreux, et leurs affaires, faire capoter.
Leur apprendre qu'il ne faut pas, à moi, se frotter.

Aide et protection, contre votre loyauté.
Voilà ma promesse, pour notre communauté.
Chez les Gascons, vous serez toute dorlotée,
Il suffira, des secrets sur l'oreiller, nous tuyauter.

Lui fournir un nouvel endroit pour exercer ses talents de danseuses, arrondir les fins de mois, et attirer des clients, ça s'arrangera facilement.
Garder un gascon en embuscade, pour s'assurer que sa santé n'est pas mise à mal.
Et encourager les clients à blablater à leur aise, tant qu'ils sont sous ses charmes, pour nous donner des infos juteuses.
Oui, elle nous serait bien utile, la sylpheline.

Et puis... qui me jettera la première pierre, de garder les girondes autour de moi, hhhmmmm?

Sujet: [themis] Mar 6 Jan - 3:11

*Themis cru s'étouffer à l'odeur du tauren. Elle accueilli avec enthousiasme l'initiative de Sire de se réfugier à l'étage.*

~Tous les taurens ne sentent pas aussi mauvais, heureusement... Celui-ci ne rentrerait même pas dans ma chambre, même en payant tout l'or du monde !
Il a une bien jolie chambre dans cette taverne ; j'en ai connu des plus miteuses... ~

*Il lui proposait de rentrer à son service ; elle serait loger et protégée. Tout ce qu'il demandait, c'était de faire parler ses clients... et assurément, elle savait y faire...*

Pour mon échappée, je n'avais plus vraiment le choix... ce n'était qu'une question de temps pour qu'il s'aperçoive du meurtre de son cousin...
Il n'est pas dupe, il doit savoir que je ne suis pas morte, brûlée dans l'incendie de mon appart'... Contre un malfrat, je peux me protéger seule, et je me débrouille pas trop mal au combat... Mais contre tout une famille, la protection de votre gang sera la bienvenue, ne serait-ce que le temps que je m'endurcisse encore un peu...

Assurément, j'accepte votre offre. Contrôlez-vous un club, où je puisse exercer ? En échange, je saurais faire parler les hommes de vos ennemis, de vos amis, tous... NOS ennemis...

~Pour la loyauté... je sais me montrer reconnaissante... Mais tu dois bien te douter que l'appât du gain...~

Je suis effectivement sûr qu'elle n'est pas manchote, elle ne serait pas arrivée jusque là, en tuant un fils de la tante à Jules Onoss, sans savoir se débrouiller un peu toute seule.
D'ailleurs, rien que vivre à LoneDonne relève souvent d'un talent de survie tout à fait exacerbé. On ne rencontre pas n'importe qui par ici.

Peut-être que je me trompe, qu'elle nous apportera plus d'emmerde avec la famille Onoss que ce qu'elle vaudrait. Mais elle a clairement des atouts pour elle, dont elle n'hésite pas à user. Tant que ce sera pour notre bénéfice, on s'entendra. L'avenir nous le dira...

Alors c'est dit, et dès aujourd'hui, considères,
que les Gascons, quoi qu'ils fassent, sont tes frères.
Entre nous, plus besoin de protocoles littéraires.
Confie dans le gang, et tu n'as plus à t'en faire.

Va quand même falloir bosser ma grande, rien n'est gratuit par ici, mais au moins, tu sauras qu'il y aura toujours les Cartels derrière toi pour te protéger.
Bosser justement, elle a posé la bonne question.

Oui, j'ai de quoi te faire travailler dans une boite.
Le chef d'un club me doit une promesse... adéquate,
Suite à une action de sa part, bien maladroite.
Tu verras, tu t'y sentiras comme dans de l'ouate.

Une boite de nuit dans le centre de LoneDonne. Loin des trucs glauques contrôlés typiquement par les ratlings. Ce n'est pas encore le genre d'établissement à drainer la crème des gangs alentours, mais la clientèle est loin d'y être ridicule et aussi plus facile à faire parler. Pas impossible d'ailleurs que la dette de ce brave Henri Do augmente, et qu'il finisse par me laisser tout contrôle sur son business. Pour l'instant, trop compliqué à organiser, mais ça viendra.
Entre temps, avec un bon garde du corps en permanence, Themis ne devrait pas pouvoir se plaindre de ses conditions de travail je pense. Ou il sera toujours temps d'aviser.

Ceci étant dit, il est temps d'effacer les traces.
Ceux vous suivent finiront par venir, ces rapaces.
Partons donc subrepticement par la terrasse,
En arrivant, ils ne trouveront rien dans la place.

La chambre était payée d'avance, l'aubergiste ne m'en tiendra pas rigueur. Et puis, il a l'habitude. Ne pas rester très longtemps dans la même auberge, ni dans la même chambre, dans les quelques cas où je ne profite pas d'une de mes planques, c'est devenu une habitude. Je n'y emporte d'ailleurs que le strict minimum, j'en repars d'autant plus vite.
La fenêtre ouverte, avec la lumière, pour attirer l'attention.
La seconde fenêtre, qui donne sur la ruelle sombre du côté de l'auberge, toujours fermée d'un rideau.
Se glisser dehors, dans l'ombre. Suivre la terasse jusqu'à l'escalier de service, monter jusqu'au toit, passer sur le bâtiment attenant, et en sortir ni vu ni connu. Peu après, nous serrons en sécurité dans la planque...

Sujet: [themis] Ven 9 Jan - 1:51

~Mes frères ? Un famille donc ? Je n'en ai jamais vraiment eu... On ne peut pas dire que l'éducation reçue fut des plus familiales... Ou du moins des plus présente...
Ce n'est pas dans mon caractère ; avoir une famille, je ne connais pas... Je ne sais pas comment me comporter avec eux... Mais si j'y trouve des avantages, ca devrait passer...~

Tout ceci me semble parfait... mais vous avez raison, fuyons ; l'heure n'est pas encore à l'affrontement...

*Elle attrapa sa main pour s'enfuir avec l'homme par la fenêtre, comme des voleurs... La terrasse, l'escalier de service vers le toit pour passer sur le bâtiment d'à côté. Ils descendirent et se retrouvèrent dans la rue, où elle tenait son bras, se serrant contre lui amoureusement ; actrice, elle l'était, et pour passer pour un jeune couple, elle savait y faire... Personne ne les remarqua jusqu'à une des planques des Gascons.*

Mike débarqua dans l'auberge de Lonedonne avec deux de ses hommes.

Allez les gars, fouillez-moi ça, et trouvez-moi cette chienne !

Pendant que les hommes deux lascars se dirigeaient vers les chambres, Mike alla interroger le barman. Il l'attrapa par le col, lui crachant la fumée de son cigare à la figure.

Tu vas être gentil, et tu vas me dire où est partie la petite sylpheline... La pute !

Quelques brûlures de cigare plus tard, le barman lui indiqua la chambre qu'avait loué Sire Anno. Le ratling s'y dirigea. Quand il ouvrit la porte, la chambre était vide, la fenêtre ouverte... Il sortit, et vit ses deux hommes qui revenait vers lui.

Elle est partit ! Bordel !

Vous fouillerez tout lonedonne s'il le faut, mais vous avez intérêt à m'trouver où se terrent ces Gascons !

Hergranore était là et avait vu la scène. Après tout, c'était aussi un ratling et il comprenait que ce qui nous appartient doit le rester et il comprenait aussi qu'on brule quelqu'un pour avoir des informations. Il continuait donc à boire sa bière tranquillement quand il entendit le mot "gascons", il regarda alors Mika d'un autre point de vue, encore un qui voulait s'en prendre à son gang. Il se concentra donc et d'un coup d'éclair de mana, il éteignit le cigare du ratling et il dit.

-Un conseil, ne te frottes pas aux gascons, tu risquerais de t'en mordre les doigts!!!

Quoi !

Il regarda son cigare éteint.

Toi ! Qui es-tu pour me parler ?
Les gars, débarassez moi de ce guignol !

Les deux gorilles du ratling s'avancèrent vers Hergranore... Mike Onoss avait rejoins la voiture, à l'extérieur...

Direction le club. On verra dans quel état reviennent ces deux là.

Il regarda alors le ratling, pour qui se prenait-il celui-la, d'accord, il y avait le respect de la famille des ratlings mais quand même. Il regarda alors les deux gorilles et quand ceux-ci furent assez près de lui, un rayon les propulsa par la fenêtre de la taverne.

-Je t'avais dit de ne pas te frotter aux gascons!

dit-il tout en regardant le ratling dans la voiture

Les deux rentrèrent à l'arrière de la voiture qui démarra en trombe.

Va falloir qu'on s'trouve des gens aux intérêts communs... Ces Gascons ont l'air puissants et influents... Ça agace, ça humilie, ça irrite... Ils doivent avoir des centaines d'ennemis...