Sujet: Colombine au pays des cauchemars Lun 19 Jan - 17:29 |
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P'tain p'tain p'tain pt'ain p'tain pt'ain
Je regarde à droite à gauche.
P'tain p'tain pt'ain pt'ain pt'ain p'tain
Bon je finis par m'assoir dans un coin juste pares avoir éviter l'attaque d'une poubelle folle.
Bon arrêtons les gros mots et reprenons nous. Réfléchissons! Où est ce que je pourrais bien être ici?
Je ferme les yeux, essayant de me souvenir!
La grenier, le livre, Orphéa ma soeur, les hurlements de grand père...
Tout est encore si confus dans ma tête! Et cette migraine qui n'en finit pas... Je regarde de nouveau autour de moi...Je ne reconnais rien et puis j'ai peur, j'ai froid et je ne vois pas ma sœur!
Orphéa Orphéa
J'ai envie de pleurer mais bon comme le dis grand mère une demoiselle de bonne éducation ne pleure pas en public...mais ici il n'y a pas de publics, que des poubelles, des égouts et des tartines qui trainent. D'ailleurs je sens la faim qui se fait sentir et puis j'ai mal partout. J'essaie de nouveau de me souvenir.
Je me revois vaguement monter au grenier, riant aux éclats avec ma petite sœur! J'entends Grand Père nous criant de ne pas aller jouer au grenier que c'est dangereux. Mais nous on n'a pas envie de l'écouter. De toute façon il trouve toujours tout dangereux. Toujours à nous mettre en garde contre ceci contre cela. Qu'est ce qui pourrait nous arriver dans cette vieille maison hormis se salir? Une attaque d'araignées géantes? être enlevée par de dangereux bandits? C'est idiot les mise en garde.
Je me frotte les temps! J'ai mal! C'est dur de se rappeler. Mais il le faut si je veux retrouver Orphéa et Grand Père.
Nous voilà avec ma soeur au grenier. C'est poussièreux. Ca pue même. La vieille fenêtre crasseuse ne laisse qu'apparaitre qu'un peu de lumière. J'entends toujours Grand Père nous poursuivant, montant prudemment l'escalier. Il se fait vieux le bougre. Il nous hurle dene pas toucher au grimoire! Mais quel grimoire? Orphéa l'a trouvé! IL est vieux, sale et ouvert sur une page au hasard. Marrant c'est écrit dans une langue qu'on ne connait ni ma soeur ni moi. Ce n'est pas du latin, ni du grec, ni du ciryllique. Orphea qui me met au défi de lire une phrase au hasard juste pour défier Grand Père qui est arrivé à la porte du grenier et qui nous dit de nous éloigner. On se tient par la main, on se sourit et ensemble on lit :
Calo anor na ven Ná Elbereth veria le, ná elenath dín síla erin rád o chuil lín No galu govad gen
Grand Père hurle un non mais le mal est fait! Je sens le vent se lever, tout tourne autour de nous! Ma main lâche celle de ma soeur.
Le trou noir!!! le vide absolu...
Et me voici seule ici! Je ne sais pas où je suis ni ce qui s'est passé mais je dois retrouver ma soeur! ELle doit encore avoir plus peur que moi, elle n'a que 10 ans. Mais comment faire?
La bibliothèque! Je dois trouver la bibliothèque et retrouver le livre...
Je me lève avec difficulté, j'ai toujours froid et faim mais je dois m'en aller, chercher la sortie de ce cauchemar.
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Colombine
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Date d'inscription : 16/01/2009
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Sujet: Re: Colombine au pays des cauchemars Mer 28 Jan - 1:33 |
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Je suis toujours dans ce monde de cauchemar. Je n'ai toujours pas trouvé ma petite sœur ni même une bibliothèque.
Ce monde, il est bizarre on croise toutes sortes de gens, certains plus gentils que d'autres.
Puis cette manie que certains ont de me taper les fesses avec leur main.
Ils me font peur.
J'ai rencontré une jeune femme. Elle m'a proposé de faire un bout de route avec elle et de m'aider à chercher ma sœur.
Elle s'appelle Lady et elle a un grand chapiteau.
Elle va faire de moi une artiste. J'ai très envie d'être joliment maquillée et que tout le monde me regarde avec plaisir, pas avec le dégout et la peur dans le regard.
Elle a pas l'air d'avoir peur de moi. En fait ici personne ne semble avoir peur de moi.
C'est drôle.
Je me souviens, chez Grand Père, c'était bien différent. Je n'osais pas sortir seule. D'ailleurs c'était interdit par Grand Père.
Interdiction de sortir de la propriété!
Alors on ne sortait qu'en famille mais très rarement. Uniquement quand il nous fallait quelque chose qu'on ne pouvait créer nous même.
Je me souviens du regard des gens sur nous. Ils se précipitaient chez eux et fermaient tout. Je me souviens que ça faisait rire Orphéa. Moi j'étais terrorisée. Et j'aurais tellement voulu aller à leur rencontre, jouer avec les enfants. Mais on ne pouvait pas.
Leurs regards méchants étaient surtout posés sur moi. Je comprenais pas pourquoi. J'aurais voulu être leur amie.
Mais Grand Père m'expliquait que ce n'était pas possible, que je ne pouvais pas l'être. Et puis Orphéa me disait qu'on était bien mieux que toutes les deux. Que jamais au grand jamais on se ne quitterait et pourtant je l'ai perdue.
Puis un jour Grand Père a décidé que j'irais plus au village avec eux. Que c'était trop dangereux pour moi, pour eux. D'accord la fois précédente je n'avais pas pu me contrôler mais ce n'était pas de ma faute. Ce n'était pas moi qui avait volé dans la boutique, c'était une bêtise d'Orphéa mais comme toujours je me faisais punir pour elle. Jamais on ne voulait croire que c'était elle qui faisait les bêtises. Je me souviens cette fois là j'ai crié à l'injustice, que je n'avais rien fait, pleins de voix ont envahi ma tête. Grand Mère n'avait pas de tisane avec elle pour me calmer alors mes yeux sont devenus tout rouges et puis je me souviens plus.
Mais on est rentré de suite au manoir et après je n'ai jamais plus pu allé avec eux au village. Et Grand Père et Grand Mère me regardaient étrangement et parlaient une langue que je ne pouvais comprendre. Orphéa avait adoré cette apres midi là. Elle n'arrêtait de me dire que j'étais extraordinaire et que bientôt le monde serait à nous.
On avait promis de jamais se quitter mais j'ai pas pu tenir sa petite main. Je l'ai perdue! Elle doit avoir peur...quoi que la connaissant elle a du trouver moyen de s'en sortir...elle est si intelligente, beaucoup plus que moi d'ailleurs.
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Colombine
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