Munuroë
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Histoire d'une fin annoncée
Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeMar 16 Mar - 17:56 par JustMax
Beaucoup s'en doutent depuis un bon moment.
D'autres se le cachaient pour y croire encore.

On a tenté plusieurs manoeuvre de réanimation?
Massage cardiaque, insufflation, et autre tripotage peu courtois.

Rien n'y a fait.

On s'est fait beaucoup de mal ces derniers temps.
Beaucoup de mal a s'acharner.

Le concept de Munuroe avait un potentiel, mais nous, avions nous vraiment la compétence …

Commentaires: 0
La chronique du Dr CPJ - C'estPasJust, chronique informative et politiquement incorrect.
Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeMar 8 Déc - 21:18 par Dr CPJ
Je repensais à ce que quelqu'un nous a dit en claquant la porte. D'ailleurs, un écho s'est glissé par la fenêtre après son départ en haussant les épaules et en dandinant du cul : Nous sommes fragiles et vacillants comme la flamme d'une bougie, trop instables pour qu'on y consacre son énergie créatrice.
C'est difficile de répondre à un écho. ça vient de loin, c'est aussi franc qu'un …

Commentaires: 3
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 Nerine, le nom d'une fleur

Message Auteur
MessageSujet: Nerine, le nom d'une fleur   Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeLun 21 Juil - 13:53

Ca fait longtemps que je cuisine des soupes pour tout les mous du zizi. Votre visite me change un peu, ah ça oui. Allez-y, entrez, n’ayez pas peur.
Vous pénétrez dans quelque chose qui ressemble plus à une grotte ou à une fosse-septique qu’à une maison. Une plaque cabossée indique que Nerine Covalus habite ici. Mais la porte n’est pas très haute. En vous baissant, vous remarquez un petit paillasson très laid mais qui, vu l’état du sol, ne doit pas servir souvent.
Eh ! Mais, qu’est-ce que vous faites ? Ca ne va pas de piétiner mes culture comme ça ?! Ca oui, enlevez vos gros sabots de ces pauvres mycoses. Venez plutôt par ici en essayant de ne pas trop marchez par-terre ! Et ne touchez à rien, ah ça non !
L’endroit est humide et manque d’éclairage, ce qui n’est pas très pratique vu le nombre de machins qui traînent un peu partout sur le sol. Il vous faut marcher sur la pointe des pieds pour rejoindre la voix cassée dans l’autre pièce sans écraser quelque chose.
Ah ! C’est pas trop tôt, ah ça non ! Tenez, voilà ce que vous m’avez commandé.
Une petite créature verdâtre avec des grandes oreilles un peu molles vous tant une fiole opaque. Elle vous toise de bas en haut avec un tic à l’œil gauche, renifle bruyamment puis se mouche violemment, dans ce qui lui sert de robe, d’au moins l’équivalent du contenu d’une huître.
Ben qu’est-ce que vous attendez pour la prendre ? Vous voulez un paquet cadeau, ça oui ? Emmenez ça et fichez moi le camps, j’ai d’autres choses à faire, ah ça oui !

Nerine Amanite Morphée Covalus est ce petit être disgracieux. Un gobelin femelle, même si, pour les autres
espèces, ça ne ce voit pas franchement que c’est une fille. Ces parents, botaniste de génération en génération, lui donnèrent ce nom en raison de ses grandes oreilles courbées et roses comme les pétales du
lis. Depuis, elles se sont pigmentées du vert typique de sa race et comme ses parents, elle a appris à cultiver toutes sortes de plantes utilisables pour bon nombre de remèdes, drogues, poisons, dégraissants,
colles, nettoyants, carburants, ,huiles spéciales etc.… Des produis quelle vend à bon pris, comme l’ont fait avant elle sa mère Amanite, sa grand-mère Morphée et d’autres Covalus, pour vivre et financer leurs travaux, que ce soit en chimie, biologie ou mécanique…. Son petit commerce la prédispose à s’entendre avec les autres races tels que les orcs et les zumins pour la ganja ou les géants pour les pommes de
terres trafiquées.

Nan mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! Toi-là, qui t’as demandé de leur raconter ma vie ?
Déguerpie, ah ça oui, ou je t’injecte un urticant en intraveineuse dans les parties !
Qu’ils sont casse-pieds ces narrateurs, ah ça oui ! Comme si ça intéressait quelqu’un ! Et puis je suis bien assez grande pour le faire toute seule,ah ça oui, j’ai pas besoin de pub, ah ça non !

C’est ainsi qu’avec toute l’agressivité de ses lointains ancêtres dépourvus d’intelligence et de savoir vivre, elle nous met à la porte…
Ta gueule ! Ah ça oui, je vais t’euthanasier !
Ouais bon ça va ! Si on ne peut plus raconter…
Nerine

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MessageSujet: Re: Nerine, le nom d'une fleur   Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeLun 21 Juil - 13:57

Visite chez Morphée


Aujourd’hui, Nerine rend visite à sa grand-mère maternel, Morphée Maresc. Elle porte dans son panier, des galettes de blé transgénique et un petit pot d’huile végétale ainsi que plusieurs échantillons de pavot indigo.
-Et sur le chemin, elle rencontre le Grand Méchant Narrateur, ça oui, qui n’a pas fini de lui casser les pieds. Dit, tu ne voudrait pas prendre un raccourcis… sans moi, ah ça oui ?
Bien sûr que non. Et il n’y a pas de « grand Méchant Narrateur » dans cette histoire. Heureusement que je suis là pour raconter correctement.
Une fois de plus, la gobeline en robe de souillon soupir. Après quoi, elle traîne en cherchant de jolies fleur à ramasser pour faire un jolie bouquet qu’elle pourra ramener à sa grand-mère malade.

-C’est un gadin que je cherche, pour te trépaner ta maudite carcasse métallique, ça oui ! Et Je t’interdit de
dire que ma grand-mère est malade, elle se porte très bien, ah ça oui !

Dit rageusement la pauvre enfant. Hélas, elle refuse de reconnaître l’état déplorable de Mami Morphée. Elle se berce dans ses illusions tandis que la vieille droguée se trouve probablement encore en train de ramper, complètement délirante en attendant qu’on vienne à son secours
-Mais quelle mauvaise langue ! C’est pas comme si elle était toujours défoncée… bon d’accord, c’est assez fréquent, ça oui. Mais elle a quand même toute sa tête et personne ne l’égale en toxicologie et science des stupéfiants. Et puis zut ! Je n’ai pas à justifier quoique ce soit à une boite de conserve bavarde, ah ça non !

Après avoir suivit un petit chemin dans la sombre Forêt des Ronces, elle finit par arriver devant une porte pourrie à l’entrée d’une caverne d’où s’échappe de fortes odeurs suspectes. Elle retire quelques épines de ses encombrantes oreilles. Ses bras et ses jambes sont égratignés par les branches. Il faut dire, qu’elle à marcher très vite, comme pour semer quelqu’un, sans prendre gare à la végétation épineuse qui encombrait le sentier. Nerine s’arrête un instant, serre les poings et finalement, se retient de se mettre en colère. Elle respire un grand coup puis tire sur la chevillette. Alors la porte s’ouvre laissant échapper un nuage de fumé mauve et un petit être ratatiné appuyé sur une canne de bois exotique. La grand-mère à bien comme la dernière fois de grands yeux aux pupilles dilatées, des grandes oreilles molles propres à cette branche de la famille de Nerine et…
-Et un super swing de la canne qui fait bien voler les inventions des nains !
CHTUNK

Malgré cette air attardé et un peu vacillant, il faut reconnaître que Morphée Maresc fait preuve d’une énergie peu commune à son âge. Il y a de quoi être surpris. Tandis que je m’envole dans les airs, au dessus de la forêt, comme on fait décoller une balle de golfe, j’ai juste le temps d’apercevoir une gobeline sautant joyeusement dans les bras de sa grand-mère. Elles vont sûrement passer un bon après-midi ensemble fait de fumette, de partage d’expériences scientifiques et d’histoires de famille. Mais cette fois-ci, le récit devra s’interrompre pour des raisons techniques.

-Et il s’écrasa au sol loin de notre vue, par delà de la Forêt des Ronces.
-Merci Mami.Ah ça oui, merci.


Dernière édition par Nerine le Lun 21 Juil - 14:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nerine, le nom d'une fleur   Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeLun 21 Juil - 14:04

Le laboratoire de Madame Covalus


-IL EST VIVANT !!!
A-t-elle crié après que son flan ai mangé la substance … euh… glycosylée, oui, je crois que c’était ça le mot.

-Maman, tu es encore en train de jouer avec ce maudit virus, ça oui ? Il ne faudra pas t’étonner, ça non, si un jour tu te fais mordre par je ne sais quel tambouille !

La jeune gobeline, enfin de retour dans le récit, vient d’entrer dans le laboratoire de sa mère, Amanite Covalus, experte en pharmacie et en agroalimentaire.

-Bah ! Ha ça non ! Qu’est-ce qu’il fait encore là, lui ?!

-Il t’avait perdu alors il est rentré à la maison. Qu’il est intelligent ! … pour un bout de ferraille.

Nerine pousse un grand soupir.

-Il est un peu cabossé. Tu devrais le ramener chez Conrad, il te l’arrangerait.

-A mon avis, il est irrécupérable, ça oui. Tonton Conrad pourra toujours le recycler, ah ça oui.

Mme Covalus ne semble pas très attentive à sa mauvaise langue de fille ! Elle est concentrée sur ses fioles et tubes à essais qu’elle manipule avec beaucoup de dextérité. Une fiole et un Becher dans la main droite, trois fioles dans la main gauche. Elle fait passer habilement les contenus d’une verrerie à l’autre, sans laisser tomber une seule goutte. On reconnais là, le savoir faire d’une scientifique compétente.
En plus de cela, elle est souriante et aimable, ce qui ne gâche rien. S’il n’y avait pas de ressemblance physique, on aurait du mal à croire en un lien de parenté entre Amanite et sa fille. Pourtant, elles possèdent toutes les deux ce nez presque absent et ces oreilles fines et molles qui, dit-on, sont typique des gobelins nordiques.


Nerine fouille dans son sac tout imbibé des odeurs de plante à fumer de Mamie Morphée et en sort un bulbe.

-Je t’ai ramené un bulbe de plante Dépiez de la part de Mamie, ah ça oui.

-Parfait ! Donne la moi, je vais en extraire l’huile pour la pommade de ton grand-père. D’ailleurs, tu voudras bien la lui apporter quand j’aurais fini ? Il en use de telles quantité… Et ça peau ne s’arrange pas avec l’âge.

En plus d’être très douée, Mme Covalus est très attentionnée. Contrairement à d’autres, elle se soucis du bien-être de ses proches. Si seulement Nerine avait hérité de cette bienveillance…

clong

Tient ? Un coup de pied.


-Ha ça oui, je ferais un détour en allant chez Conrad.

-Mais il me semble que tu avais autre chose à me ramener de chez ma mère…

-Ha ça oui, mais passons dans l’autre pièce.

Elles se dirigent alors toutes les deux vers un sas de sécurité, au fond du laboratoire. Hélas, celui-ci ce referme violemment, manquant de mettre définitivement fin au récit. La vie de narrateur n’est pas des plus facile chez les Covalus.

Mère et fille laisse donc la pièce vide. Enfin, pas vraiment vide si on compte le nombre considérable de fioles, bouteilles au contenu étrange, parchemins à l’écriture totalement illisible, sans oublier le flan qui s’est échappé de son cristallisoir et qui, après avoir vidé le pot de la substance qu’il avait déjà goûté, semble rechercher autre chose à boulotter.


Les murs sont ornés de diplômes et d’article de journaux. On peut lire celui-ci qui avait fait la une :

« Record de la plus grosse patate, par Amanite Covalus.
310 kg. Hélas, ces molécules étant assez instables, elle devint la plus grosse purée du monde, faite à partir d’une seule pomme de terre. La botaniste, Mme Covalus à bien failli rester coincée sous cette purée particulièrement collante, lors de l’explosion de la pomme de terre. […] »


Nérine reproche souvent à sa mère d’être imprudente et trop fantaisiste et insouciante. On peut penser qu’elle n’a pas totalement tort, notamment en voyant approcher le flan affamé qui rampe à présent sur le sol.

C’est alors que le sas s’ouvre de nouveau et que le flan se retrouve écrasé par un grand pied tout vert.


-Oups ! Comment il est arrivé là, celui-là ?

-Mman ! Fait un peu attention à tes expériences, ça oui !En plus, on ne sait toujours pas si le virus de la TFB est contagieux ou non pour les mammifères, ah ça non. Tu prends des risques, ça oui !

A noter : la TFB ou maladie de la Tambouille Furieuse et qui Boulotte, est supposé à l’origine des tartines hargneuses et des poubelles folles qui sévissent dans les rues encrassées de LoneDonne.

-Allons ! Un flan n’a jamais mordu personne ! Il peut-être un peu corrosif, au plus, à cause du développement des catalases.

-Il a quand même failli « catalyser » le Narrateur, ça … Non, tu as sûrement raison, ça craint pas grand chose. Au fait, tu voudras que je te le prête comme assistant, ça oui ? Vous avez l’air de bien vous entendre.

-Il me semblait qu’il était programmé exclusivement pour te suivre et raconter ton histoire à toi.

-Ah ça oui. En effet. Dommage.

D’une mine contrariée, la fille Covalus se dirige vers la porte qui s’ouvre sur la serre par laquelle il faut passer pour sortir .

-J’amènes sa pommade à Papi et je file chez Tonton Conrad, ah ça oui. Et, Maman, soit quand même prudent avec ce virus.

Amanite lui sourit comme pour la rassurer, mais ne répond pas. Elle ne changera sans doute jamais, cette savante téméraire mais néanmoins brillante.

-Magne-toi Narrateur, ça oui !

CHKLONK
Dit-elle en donnant un coup de pied si fort qu’elle me fait traverser toute la serre. Cette aigreur serait-elle le fait d’une certaine jalousie envers sa mère ?
C’est donc sans tarder que nous partons vers la demeure d’Héliack Covalus, le grand-père de Nerine.


Dernière édition par Nerine le Lun 21 Juil - 14:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nerine, le nom d'une fleur   Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeLun 21 Juil - 14:10

Le gobelin noir


Héliack Covalus habite dans un étrange manoir, en haut d’une colline ornée de symboles étranges et de sculptures pointues.

-C’est un cadran solaire, patate ! Conrad aurait put te concevoir avec un peu plus de culture qu’un topinambour, ça oui ! Et ce que tu appelles des symboles étranges, ah ça oui, ce sont des équations. Bien que j’ignore à quoi elles correspondent et pourquoi elles sont tracée sur le sol. Mais mon grand-père a un tel QI que, bien souvent, son génie nous dépasse, ah ça oui.

Nerine appuis sur un bouton près de la porte qui fait alors de la lumière orange. Puis quelque chose, dans le mur, se met à parler.

-Qui c’est ? Si vous êtes des marchants ambulants, vous pouvez partir tout de suite, je n’ai besoin de rien. Même chose si c’est pour adhérer à une secte, mais plus vite que ça, dans 10 secondes je lache les molosses !

-Ah ça non, Pépé, c’est Nerine. Je t’apporte ta pommade. Ouvre moi, ça oui.

-Ah, c’est toi ma petite fleur ? Entre vite. Je suis dans le 5ème labo.

La porte s’ouvre toute seule et derrière, de la lumière blanche éblouissante… Est-ce la porte qui s’ouvre vers l’au-delà ?

-Aïe ! Ah, voilà l’interrupteur, ça oui.

Clic
Et la lumière s’éteint.

-Cette manie de tout éclairer excessivement ! Ca oui, c’est un coup à se bousiller la rétine !

Pas du tout impressionnée par la magie des lieux, notre héroïne traverse des couloirs avec des lumières colorées, rouges, violettes, bleues… Par ces drôles d’éclairage, la gobeline est même devenue fluorescente comme ces plantes d’ornement disposées un peu partout dans le manoir.
Le grand-père de Nerine est sans doute un sorcier puissant comme le raconte de nombreuses rumeurs.


-Sorcier ?! Forcement, c’est ce que pensent tous ceux dont le QI avoisine la température rectale ! Nerine, tu t’es faite un copain elfe ?

La porte marquée d’un grand chiffre 5 s’ouvre et un gobelin sec et frippé comme un pruneau, avec d’énormes lunettes sombres lui masquant la moitié du visage nous regarde.
Héliack, surnommé le Noir, est le plus vieux des Covalus encore vivant. Sa peau est complètement noircie à cause des lampes puissantes sous lesquelles ils passe beaucoup de temps. Ses vielles oreilles
semblent avoir été rongées par les mites et lorsqu’il enlève ses grosses lunettes, on est facilement surpris par ses yeux d’une pâleur glaciale, l’un deux commençant à être légèrement voilé et opaque. C’est à ce demander comment il fait pour y voir encore quelque chose.


-Pépé, je te présente le Narrateur, ah ça oui, un cadeau de tonton Conrad. Mais je pense qu’il y a quelques réglages à faire. Il n’est pas au point, ah ça non.

-En effet, quelle mauvaise langue ! Le nain aurait inventé une machine à ce moquer du physique d’autrui ? Ca ne m’étonne pas de lui, tient ! Toujours à bricoler des âneries ! C’est comme son dénoyauteur à banane… Scrotum ! Pourquoi il a fait ça ?

A présent, nous savons d’où Nerine tient sont caractère. C’est bel et bien une Covalus.
Autrefois, son grand-père connus un grand succès pour de nombreuses découvertes sur la lumière et son impact sur ce qui est vivant. Il a écrit un livre dans lequel est décrit l’éclairage optimal au développement de chaque variété de plante. Mais alors qu’il présentait ses recherches plus approfondies sur les radiations, on commença à parler de lui comme d’une sorte d’illuminé. Sa réputation passa de celle d’un scientifique des plus doué de sa race à celle d’un savant fou. On raconte qu’il utilise la sorcellerie.


-Comme le dit le proverbe, « on » est un con. Alors trêve de commérage ! « Sorcellerie » : c’est comme ça que les gens qualifient ce qu’ils ne comprennent pas. C’est honteux ! Mes démonstrations étaient d’un niveau bien supérieur au leur. Ils ne pigeaient rien et étaient jaloux, voilà tout !
Ton père, en revanche, je sais que son travail sur les greffes n’ai pas clair. J’ai trouvé des grimoires à côté de ses livres d’alchimie. Il veut griller les étapes. Je m’inquiète pour lui.

Les gobelins on souvent une mauvaise opinion des sciences occultes. Beaucoup même ne croient pas en la magie qui n’est pas assez rationnelle pour eux.

-Et vos recherches sur les mutations par radiation ? Ca aurait dû l’aider, ça oui…

-Bien sûr. Et je lui ai même permis d’utiliser les sujets du labo 13. mais ça ne lui suffit pas. Il est bien trop pressé et entêté. Mon fils veut à tout prix des résultats. D’ailleurs, le cobaye 90D à prix une drôle de tournure. Tu lui apporteras les résultats. Attend que je retrouve l’enveloppe dans laquelle je les ai mis.

Le labo 5 ressemble beaucoup à l’intérieur de la maison de Nerine mais en plus éclairé. C’est une pagaille colossale de parchemins, de notes, d’outils variés, de plantes, de mycoses qui traînent un peu partout et de lampes de chevet en tout genre dont certaines sont positionnée au dessus des cultures.

-La voilà.

-Et voilà ta pommade, ça oui. Tes brûlures n’ont pas l’air de s’être beaucoup arrangées, ça non.

Ca n’est pas étonnant. Tout le monde, dans la famille, sait bien que Héliack Covalus se colle inlassablement sous la lumière comme une vielle mite à un lampadaire. Il y trouve une fascination telle que s’en ait devenu une drogue.

-Vielle mite … ?

Le vieux à un tic à l’œil gauche et la bouche de travers…

-Bon allez ! Ton père attend cette enveloppe. Vas vite lui porter et emmène ce truc avec toi. J’ai passé
l’âge de me laisser emmerder par un gadget aussi mal fini qu’une morula avortée !


Nous quittons donc le manoir des Covalus et ce personnage singulier qu’est le grand père de Nerine : une lumière et un illuminé…


Dernière édition par Nerine le Lun 21 Juil - 14:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nerine, le nom d'une fleur   Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeLun 21 Juil - 14:15

Le frère nain
1ère partie



Vous vous demandez à quoi peut bien ressembler l’atelier d’un nain ? A peu de chose près à celui d’un
gobelin mais avec moins de choses vivantes. Conrad est moins porté sur la biologie que les Covalus, donc il n’étale pas des collections de mycoses et de petits animaux rampant. Les nains étant plutôt des bricoleurs et des mécaniciens, on n’a plus de chance de tomber sur des pièces détachées, des clous rouillés, des taches d’huiles et un capharnaüm de bidule, d’inventions dérisoires, de trucs pas forcément très utiles mais néanmoins intrigants.
Seulement, dans le cas présent, le nain partage son atelier avec un gobelin et qui plus est, un Covalus spécialiste des greffes inter-espèces. Je vous laisse donc imaginer ce lieux de rencontre entre les outils de métal et la bio-diversité. Autrement dit, attention au tétanos !


-Tonton Conrad, je t’en prie, ah ça oui, répare-le, débranche-le, recycle-le… mais fais quelque chose, ah ça oui !

-C’est vrai ça, qu’il a un jugement dévalorisant. Mon atelier n’est pas aussi insalubre qu’il le décrit. Attend que je jette un œil sous sa carrosserie.

Conrad Grand est un nain chaleureux, d’une grande générosité, bricoleur hors pair et créateur de génie. Et n’oublions pas de préciser que c’est grâce à lui que ce récit a put être conté, depuis la « maison » de Nerine, chez sa camée de grand mère, dans le laboratoire de sa charmante maman, jusqu’ici, en passant par l’étrange manoir du Noir. La jeune gobeline a beaucoup de chance de l’avoir comme parrain et c’est clic un abrutit dégueulasse et plein de poux, un salopard aussi inutile que ses conneries d’inventions de merde. En plus, il est couillon avec ses propres créations, leur dépiautant la carcasse comme n’importe qu’elle saloperie de macaque mal torché le ferais avec n’importe quel fruit à la con. Il porte un immondice en métal moche à la place de son bras gauche, ce qui n’arrange rien à sa salle gueule de ScKrrrouiiiIIIIiiic…

-Non, ce n’est pas le bon réglage. Je vais essayer autre chose.

Cling CLANG
Ay Ho, Ay Ho !
Il tape à coup de marteau… scrotch…


-Voilà qu’il se met à chanter, maintenant ! C’est pas ça non plus… SORBUS, tu peux m’apporter la clé à mimolette ?

-la voilà.

-Tu as fais vite… merci.

0011101110101010000111110101011100101000101010101010101010110
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111111111000001010010100101010101001010010111001001
11000101010100100001101010100111100011100101010000110000001

-Bonjours Nerine. Tu me ramènse quelque chose ?

1110011000001001 ? 001110001110

-En effet, ah ça oui. Voici les résultat venant du labo 13 de chez pépé. C’est au sujet de…

-Du sujet 90D, je sais.

0001111011100001110000101001000
00011101100001101010101010001101001010101010101010
01011100001100000011111111000101010100000110010100 !


-Pfffff !!! Toute cette partie de l’histoire foutue en l’air ! Ca va être coton pour retranscrire le binaire en quelque chose de compréhensible.

00011001100000111
0001110100111000000111100000111110010101001100


-Ca va pas Sorbus ? Mauvaises nouvelles ?

-….. ça ira… il y a quelques trucs à revoir…

000010011100101010000110010101000010101001010101010010101101010100101001

-Et ton bras, ça oui ? Comment il va ?

11010111111010001100000101010010101010

-Comme tu peux le voir, il frôle la perfection. La souplesse est bonne et la cicatrisation optimale. Tu te rend compte Nerine ? J’ai réussi ! J’ai rendu compatible la chair et le végétal !

0001101100010101010100010000000000000111111010101010101010000010101000010101010111111101000000101010
110000101010010000001111111001010101010100001100000111






...à suivre...


Dernière édition par Nerine le Lun 21 Juil - 14:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nerine, le nom d'une fleur   Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeLun 21 Juil - 14:18

Le frère nain
2nd partie

-D’après le schéma narratif, je crois bien qu’on a loupé la description de ton père. Dommage…

-C’est peut-être mieux comme ça, ça oui…

N’ayez craintes, les amis.
Partiellement réparé,
Je pourrais vous narrer
Cette parti du récit :

L’histoire remonte à loin,
Sur les bancs de l’école
Où un docteur gobelin
Et un nain qui bricole,
Déjà inséparables
Comme le seraient deux frères
Commirent l’irréparable,
Subirent le même calvaire.


Un accident tragique
D’un devoir mécanique
Entre eux deux explosa
Leur arrachant un bras

Conrad perdit le gauche
Et Sorbus le bras droit.
Ensembles il firent l’ébauche
Pour rattraper cela.


Comme une seule personne
Moulant et martelant
Le métal qui résonne
Ils forgèrent pour le nain
Un bras de remplacement
Meilleur que l’ancienne main.


-héhé ! C’est vrai que c’est un bijoux cette prothèse. On a vraiment fait du bon boulot.

Mais pour le gobelin
Ne se contentant point
Du fer froid et sans vie
Pas assez bien pour lui,
Commença les travaux
D’un autre matériaux
Improbable et spécial,
Celui de végétal.


-Et j’y suis arrivé. Des années de recherche pour qu’enfin mon corps accepte la greffe et l’intègre. La forme est stable, presque égale à celle de mon autre bras. Et ces fines écorces ne sont-elles pas sublimes ?


Sorbus Covalus, gonflé de fierté, exhibe le prodige. Il s’admire se contemplant les doigts tel un elfe après une manucure. Sur l’un d’eux, il réajuste une bague portant un joyaux à la lueur inquiétante.
Personne ne sait vraiment de quelle manière il est arrivé à ses fins. Il en garde le secret, ce qui est étonnant car une telle découverte devrait le rendre très riche et connus dans le monde entiers. Il entrerait dans l’Histoire s’il acceptait de faire part de son exploit.


-Oups ! Problème de volume…
Sublimes… peut-être. Mais c’est surtout contre nature. Ce n’est pas bon de se prendre pour Dieux.

-Comment tu as fais, ça oui ? Il y a déjà très peu d’espèces animales compatibles entre elles, ah ça oui, alors
mélanger l’animal et le végétal, c’est impossible, ah ça oui. A moins que tu…


La gobeline lance un regard biaiseux et accusateur à son propre père.

-La magie, la sorcellerie, l’alchimie et la divination sont des sciences au même titre que les autres. Elles sont
juste très mal connus et demandent une certaine ouverture d’esprit. Et temps que tu n’auras pas dépassé ta peur de l’irrationnel, toi non plus, tu ne pourras pas comprendre… comme tous ces intolérants bornés, coincés dans les limites de ce qui est démontrable… comme ton grand-père !

Lui répond-il sèchement. On remarque à nouveau que c’est bien de la branche paternelle que la fille Covalus a hérité cette nervosité, ce sale charactère. L’ambiance est électrique entre le père et la fille. Ca risque de faire des étincelles.

-Allons, Sorbi, ne t’emporte pas comme ça. Nerine, ce que ton papa essaie de t’expliquer, c’est qu’il y a certaines choses qu’il n’y a pas besoin de prouver pour que ça fonctionne. Enfin, ne vous disputez pas pour ça…

-Mais ce n’est pas mon intention, ah ça non. Je voulais juste lui mettre un peu la pression pour lui faire cracher le morceau. Ca fait des mois qu’il se planque, ça oui. Et arrange moi ce truc bavard, il nous casse les oreilles, ah ça oui.

Les deux frères estomaqués en reste bouche bée tandis que les traits de Nerine la manipulatrice ce sont «
radoucis » d’un coup. C’est qu’elle le connais bien, son père un peu parano mais comme elle, avec le sang chaud. Elle savais qu’il foncerait tête baissé et répondrait à la provocation. Un simple regard de travers lui aura suffit.
L’ayant compris, Sorbus adopte un profil bas et me donne un coup de pied.

-hOLA ! Doucement, j’ai pas fini de le réparer !

-Mais, alors… pour toi, ce ne sont pas que des bêtises ? Tu crois en la magie ?

-Il ne s’agit pas de croire, mais de savoir, ah ça oui. Tu devrais en avoir conscience, c’est plutôt toi le spécialiste, ça oui. En attendant, comme ces choses là ne sont pas démontrables, tu peux t’asseoir sur ton Nobel.

Jetant un œil sur une table de l’atelier fortement encombrée des affaires de Mr Covalus, elle découvre tout un tas de livres et grimoires aux sujet insolites tel que " l’alchimie des plantes ", " la magie vaudou ", " comment vivre avec un nain ", " esprits et divinités ", "la bio-sorcellerie génétique ", " la cartomancie pour les nuls "… Cet étalage de charlatanerie la fait un peu grimacer.

-Ah ça non, c’est pas gagner…

-Elle n’a pas tord. Et ces bestioles croisées brocolis, dans les labos du vieux, c’est assez malsain. Les
Dieux risquent de ne pas apprécier que tu modifie comme ça leurs créations.


-Tu crois à ses histoires à dormir debout, ça oui ? Et franchement, s’il y avait vraiment des dieux omniprésents, ça oui, je pense qu’ils auraient autre chose à faire que de s’occuper de nos petites personnes, ah ça oui.

-Et pourquoi pas ? Et comment tu expliques la genèse ? Tout ça ne s’est quand même pas fait tout seul. Pourquoi tu t’obstines comme ça ?

-Je ne peux pas croire qu’il y ai des êtres conscients au-dessus de nous avec un contrôle absolue de ce monde, ça non. Quand à la genèse, nous savons bien que le big-bang est un phénomène physique naturel, ah ça oui.

-Ne blasphème pas comme ça, tu vas finir par les mettre en colère.

-Je blasphème si je veux, ça oui ! C’est pas un vieux mythe populaire qui m’en empêchera, ça non.

-Pourtant, il me semble que tu les as déjà croisés…

Et ça, comment a-t-il put le savoir ? L’a-t-il vu dans ça boule de cristal ? En tout cas, il semblerai qu’il
ait touché un point sensible. Nerine a l’air gênée. Elle fait semblant de se gratter le front pour cacher son œil qui tic comme chaque fois qu’elle est prise d’une grande nervosité… et elle me met un coup de pied.


-Tous ce que j’ai croisé ha ça oui, c’est une bande ça oui d’ivrogne ah ça oui ou de drogués ah ça oui en plein délire, ha ça oui.

La jeune gobeline, d’une exceptionnelle mauvaise fois, ne voudra pas reconnaître qu’elle doute… ou peut-être même qu’elle sait ! Mais son père à conscience du fait qu’il aura beau lui fournir milles preuves crédibles ou pas, elle n’admettra pas cette vérité. Il est évident qu’elle a un problème avec l’autorité. Par conséquent, l’idée d’un dieux tout puissant lui est insupportable. Quelqu’un qui aurait toutes les solutions aux énigmes de ce monde pour l’avoir créé et qui pourrais du même coup le modifier à sa guise, voilà pourtant un fait qui ne choque pas son parrain le nain en bon croyant qu’il est.
C’est un problème fréquent avec les gobelins. Ils veulent tout contrôler et pensent pouvoir y arriver avec la science. Hélas, on constate que le génie et la folie vont de paire.


-Conrad, qu’est-ce que tu fout ? Tu compte attendre demain, ça oui, pour finir de le réparer ?

Quel habile changement de sujet !

-Mais j’ai fini.

-Ha ça non, je ne voix pas de différence.

-Ben si, regarde. Il n’ai plus du tout cabossé. Héhé, il est comme neuf.

Nerine rouspète encore. Mais Conrad fait mine de ne pas l’entendre. Il a mis un casque sur ses oreilles,
une visière devant ses yeux et est repartit jouer du tournevis et du chalumeau sur un autre engin en cours de conception. Quand à Sorbus, il a disparut dans une petite bibliothèque à côté de l’atelier. Chacun reprend ça tache, la visite est fini et l’histoire continue.
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MessageSujet: Re: Nerine, le nom d'une fleur   Nerine, le nom d'une fleur Icon_minitimeLun 23 Fév - 18:57

Flash back sur le chemin du retour

Après toutes ces péripéties, Nerine rentre chez elle, le regard biaiseux et en traînant les pieds. Elle ne dit pas un mot. Pas un. Même pas une insulte. Rien à ajouter, vraiment ?
Ah si, quand même, elle réagis en shootant dans une petit pierre qui vient ricocher sur son dévoué Narrateur.

Le chemin est droit, sans trop de bosses, et le décor défile à me mesure que nous avançons. Des champs à perte de vue, un petit bois, un pont… rien de bien palpitant, il faut le reconnaître, même pour un narrateur dont c’est le travail de raconter tout ce qui se passe en détail. Mais là, il ne se passe vraiment rien. On marche, elle fait la gueule et on risque de s’ennuyer…. Vous croyez ?
Et bien non. Il y a encore plein de choses à raconter. Profitons du trajet pour une petite mise au point de certains détails dont on n’a pas eu le temps de parler jusqu’à maintenant au vu de la richesse du récit des précédents chapitres.

Après avoir présenté la grand-mère toxicologue, la mère botaniste-pharmacienne, le grand-père spécialiste de la lumière, le père chirurgien-magicien et même l’oncle mécanicien, quand est-il du personnage principal ? Quelle est vraiment la spécialité de Nerine ?
Elle prépare des potions et vend des décoctions, il est vrai, mais ce n’est pour elle qu’un petit boulot transitoire, le temps de trouver ça voie. Parce que botaniste comme un peu tout le monde dans la famille, ça ne la passionne pas plus que ça.
Curieuse de tout, notre gobeline est allée dans plusieurs écoles et a étudié divers domaines. Elle présente entre autre un certain goût pour tout ce qui touche au vivant, et pas seulement les fleurs et les légumes. Non seulement elle s’intéresse au vivant, mais aussi au mort… ou demi-morts...morts-vivants. Les skeletons sont un mystère qu’il l’intrigue et l’amuse en même temps. Certes, pour une personne normalement constituée et assez saine d’esprit, les cadavres ambulants ne sont pas un sujet très drôle et même plutôt effrayant. Mais pas pour la jeune Covalus qui, lorsqu’elle en croise un, se lance dans une étude comparative par rapport à ce qu’elle connais du fonctionnement des vivants. Elle cherche la logique dans leur capacité à tenir debout, marcher, parler, penser, alors que bien souvent, ils n’ont pas la moitié de leur organe en état d’assurer ces fonctions. Mais là encore, il ne s’agit que d’un passe temps, pour se « détendre », comme elle dit. Ce n’est pas dans ces ambitions de percer le secret de la vie éternelle (si on peut appeler ça une vie), du moins, pas pour l’instant.
Pour l’instant, elle s’intéresse à un domaine, puis à un autre. Et de temps en temps reviens au précédant pour approfondir ses connaissances.

Mais il a toute fois un domaine sur lequel elle ne revient pas : la magie.
Pour certains gobelin, la magie est bien une science, qui s’enseigne dans des écoles. Nerine Covalus était une petite gobelinette quand son père l’a inscrite à Poux d’Hilare. Les élèves dans cette école sont d’ailleurs souvent très jeune. L’époque, le premier de la classe portait encore des couches (que voulez vous, on ne peut pas être excellant en tout, magie et propreté). Mais notre héroïne, elle était loin d’être en tête de classe. On peut même dire qu’elle n’était pas très douée. Elle n’avait pas la bonne intonation pour les formules, maniais la baguette de façon disgracieuse, et faisait peur aux balais volants. La plupart de ces sortilèges échouaient ou finissaient par une explosion.
Malgré ça, ne voulant pas décevoir son cher papa, elle persévérait. Mais d’échec en échec, elle commençait à désespérer et à s’ennuyer.
Jusqu’au jour où elle réussi à obtenir autre chose qu’une explosion.
C’était pendant un cour de métamorphose. Comme toujours, Nerine s’appliquait à préparer sa formule, armer ça baguette… mais là, son petit camarade en couche culotte est venu l’embêter et ricanait. Il la traitait de naze, de nullasse et de pas douée (vous remarquerez, qu’il n’était guère plus doué en insulte que pour se torcher les miches). Et tandis qu’ils chahutaient, la gamine verte agita sa baguette en lui criant « SALE MERDEUX, ça oui ! ». Le coup est parti tout seul droit vers le bureau du professeur, monsieur Merlinpipin, métamorphosé sur le coup en rouleau de papier toilette.
Choquée par ce fort regrettable accident, la petite Nerine, traumatisée, n’a plus jamais touché une baguette magique. Elle sait toujours à peu près utiliser les sorts de base, (surtout quand il s’agit de tout péter) et a encore quelques notions mais qu’elle évite généralement d’utiliser. Pour le reste, elle a développé une sorte de magophobie. Tout ce qui touche à la magie la met terriblement mal à l’aise. C’est aussi depuis cet événement qu’elle a commencé à tiquer de l’œil.

Il y a d’autres choses, qui provoquent le même tic. Des choses dont elle préfère ne pas parler mais que j’aurais le temps de vous raconter pendant que nous faisons un détour par la mine et qu’elle accélère franchement le pas pour y ramasser une pioche laissée là par les mineurs partis en pause. Mais qu’a-t-elle l’intention de faire avec cet outil ?

Bref, je voulais donc vous dire que si elle tic comme ça de l’œil en certaines circonstances, c’est aussi et surtout pour des histoires de
BLANG … c’est parce qu’elle CHTUNK… scrouiiiiiiiiiiiiiik, CLING
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