La maison au bord de la forêt

Beaucoup s'en doutent depuis un bon moment.
D'autres se le cachaient pour y croire encore.

On a tenté plusieurs manoeuvre de réanimation?
Massage cardiaque, insufflation, et autre tripotage peu courtois.

Rien n'y a fait.

On s'est fait beaucoup de mal ces derniers temps.
Beaucoup de mal a s'acharner.

Le concept de Munuroe avait un potentiel, mais nous, avions nous vraiment la compétence …

Je repensais à ce que quelqu'un nous a dit en claquant la porte. D'ailleurs, un écho s'est glissé par la fenêtre après son départ en haussant les épaules et en dandinant du cul : Nous sommes fragiles et vacillants comme la flamme d'une bougie, trop instables pour qu'on y consacre son énergie créatrice.
C'est difficile de répondre à un écho. ça vient de loin, c'est aussi franc qu'un …

Sujet: La maison au bord de la forêt Sam 4 Juil - 11:04

Cette petite maison est un peu isolée du reste du village, en retrait du pont de pierre qui mène vers le pied de la montagne. La rivière qui la longe fredonne sous les branches, avant de rejoindre, un peu en aval, les eaux calmes et claires du lac.

La bâtisse de vieilles pierres comporte un porche de bois. Personne ne s'y tient pour l'instant. Mais la fumée qui s'échappe de la cheminée confirme que la maison est bel et bien occupée.

Il y avait trop de monde pour moi la-bas, bien trop de monde... Et je ne suis pas ici pour parler à des inconnus, mais pour me reposer... Pour essayer de voir la vie en gris au lieu du noir habituel et à défaut de rose.
Que de couleur...
Mais je préfère celles que je découvre au fil de mes pas.

Quel endroit... J'ai bien fait de venir finalement. Et, plus je m'éloigne de cette foule, mieux je me sens. Décidément, je n'aime guère me retrouver entourer de monde...
Je marche, et je regarde autour de moi.

Bientôt me voilà isolée plus encore des autres. Je cesse d'avancer, et observe les lieux. Je ne sais où je me trouve, mais je m'y trouve bien... Alors je m'assoie dans l'herbe, pas loin de cette maison, pas loin du pont de pierre. Je m'assoie, et je regarde...

Venant de l'entrée du village...

Il a traversé une partie du village d'un pas lent, laissant le cheval le suivre au bout de ses rênes longues... Pas de forge, et sa contrariété se lit sur son front soucieux. Arrivé près du pont, il repère un endroit où le sol s'abaisse en pente douce vers l'eau, et s'y engage au côté du cheval dont le pas s'est fait soudain plus vif, et qui plonge son museau velouté dans l'onde sans demander son reste...

Il laisse boire l'animal et profite de la pause pour détailler le paysage... La vieille bâtisse, le pont massif, les montagnes en fond d'horizon. Et son regard tombe sur la jeune femme brune assise dans l'herbe de l'autre côté de la rivière. Il la reconnaît, pour l'avoir croisée à l'entrée du village, et cette fois, il lui adresse un salut courtois, mais silencieux, respectueux de son apparent désir de solitude.

Le cheval finit de boire, et, aussitôt, s'attaque à l'herbe épaisse qui borde la berge. Il sourit, tire sur les rênes pour ramener à lui la tête de l'animal, déboucle la bride et la repousse autour de l'encolure, pour le laisser brouter à l'aise. Puis, désoeuvré à présent, après un dernier regard agacé au village désespérément exempt de tout bruit de choc de marteaux et d'enclumes, il se tourne à nouveau vers la jeune fille.

Damoiselle, bonsoir.
Je ne sais par quel chemin vous êtes parvenue ici, mais auriez-vous croisé l'échoppe d'un forgeron ?

Sans grand espoir... mais sait-on jamais ?

J'aurais du faire comme je fais toujours. J'aurais du ramener mes jambes contre ma poitrine, mettre mes bras autours et poser ma tête sur mes genoux. J'aurais du ensuite fermer les yeux.
Oui, j'aurais du... Au lieu de quoi j'ai simplement étendu mes jambes devant moi, enlevé mes chaussures pour laisser à l'air libre mes pieds meurtris par la marche. Et je me suis penchée en arrière aussi, me retenant simplement par mes mains posées au sol un peu en arrière de mon buste. Et mes yeux...
Je ne peux leur en vouloir de papillonner ici et là...

Mais si j'avais fait comme je fais toujours, je ne l'aurais pas vu, lui et son cheval. J'aurais conservé mes paupières closent, et j'aurais réussi à me persuader qu'il n'y avait personne, que les bruits du cheval tout proche n'étaient que réminiscence d'un passé lointain, de même que cette voix.

Je n'éprouvais pourtant aucune gêne pour une fois, nonobstant ce manque dans mon habituelle façon de me comporter. Et je le regardais, ou plutôt son cheval.

Lequel des deux m'intéressait ? Cet homme, à l'allure peu habituelle pour moi, ou son cheval, tout aussi inhabituel ?
Le cheval, ainsi en décidais-je, car tout être doué de raison avait pour le moment la malchance de ne pas me plaire, ou très peu. La faute à... La faute à qui d'ailleurs ? A moi, c'est plus facile comme ça. Il est des choses qu'il vaut mieux se cacher à soit même.

Mais ne venait-il pas de parler ? Mes pensées battaient décidément cette belle campagne environnante.

-Bonsoir.

La politesse de prime abord. Il n'y a rien de mal en cela. Jouons à cache-cache avec nos pensées, et levons finalement le regard vers cet homme une nouvelle fois. Je te quitte, cher cheval, mais je reviendrais, moi, je reviens.

-Je m'excuse, mais je dois avouer n'avoir guère fait attention aux bâtiments tout le long de mon parcourt...

Et je m'excuse... Mais de quoi ? Et n'est-il pas stupide de s'excuser sois-même ?

-Est-ce pour votre cheval ?

Il sourit, brusquement, et assez brièvement d'ailleurs, avant de revenir à une expression plus neutre. Mais l'amusement s'entend quand même subtilement dans sa voix quand il répond.

Oui, en effet. Mes fers à moi sont solidement cloués.

Et en matière d'excuse pour sa réponse un brin moqueuse, il tend la main qui tient toujours le fer décroché.

Il est tordu. Un coup de marteau n'y suffira pas...

L'air à nouveau soucieux, il tapote encore l'épaule de la bête, avant de revenir à la jeune femme. Une ou deux secondes pour remarquer ses yeux fuyants, son attitude tendue, et pour comprendre que sa présence l'indispose. Il tire sur les rênes, sans brusquerie, pour détourner le cheval de son herbe tendre. La bride toujours lâchée autour du cou, il suit sans grande résistance, avec quand même un doux renaclement de regret.

Avant de quitter les lieux, il adresse à la jeune fille un hochement de tête poli, et quelques derniers mots :

Merci Damoiselle, et bonne soirée.

Puis il s'en va tranquillement, le cheval suivant d'un pas lent au son désassorti, dissonant, quand le pied non ferré frappe le sol à la suite des autres, vers le centre du village.

-Bonne soirée...

Un murmure... Pas sûre qu'il entende. Un peu de tristesse dans la voix aussi. L'aurais-je fait fuir ? Non, ce serait là me donner plus d'importance que je n'en ai réellement.
Alors je me laisse aller contre l'herbe, ma tête repose à présent sur le sol, et un soupir douloureux s'échappe de mes lèvres.

Bonne soirée.
Peut-être pas.

Age : 52 Race : Gobelin Date d'inscription : 31/07/2008 Nombre de messages : 51

Je viens de là

Se baisser légèrement pour passer sous le pont et observer les lieux d'un regard un peu suspicieux. Quand la sombre bête va-t-elle se montrer au grand jour? Il faudra être prêt. Regarder les lieux de la façon la moins conventionnelle qui soit, ouvrir les fenêtre de sa perception... Sentir...
Tout cela est trop beau pour ne pas être vénéneux.
Arrivé près de la maison... Je reste les deux pieds dans le ruisseau et je m'assied à nouveau sur la rive ... Détailler chaque parcelle de jardin, la façon dont est faite la maçonnerie de la maison.

Personne dans ce fichu village! Juste ce serviteur trop torve pour ne pas servir un maître un peu pervers et tous ces touristes!... ça sert à quoi tout ça? Pourquoi avoir fait venir tous ces étrangers ici?
La maison a l'air, elle aussi, déserte... Comme si le temps s'était figé en un paysage de carte postale.

A quoi rime cette mascarade?

Je passerai la nuit ici, ce sera bien mieux que de suivre le troupeau vers l'abattoir.

C'est pas tout ça, mais... Je commence à m'ennuyer en fait. J'aurais peut-être mieux fait de rester à l'entrée du village, au moins j'aurais eu une chance de voir Miss....
Je me redresse, et aperçoit encore une nouvelle personne.

J'hésite à lui faire part de ma présence, il n'a pas encore l'air de m'avoir vu... Finalement je me lève, et repasse le pont.

-Bonjour...

Vous pensez qu'il y a quelqu'un dans cette maison ?

Age : 52 Race : Gobelin Date d'inscription : 31/07/2008 Nombre de messages : 51

Lever les yeux... Plan américain sur une zumaine qui semble gigantesque. L'eau douce a calmé mon énervement en même temps qu'elle a calmé la douleur de mes cloques aux pieds.
Elle a une petite voix... Polie... Un peu mal à l'aise aussi... Quelque chose de brumeux dans le fond de son regard que je transperce sans pudeur plusieurs seconde durant comme pour sonder le fond de son âme.

Salut Morveuse...

Le ton est sympathique.

Je ne sais pas... Pour l'instant j'me suis pas encore intéressé aux gens du cru. J'ai l'impression qu'on est tous arrivés avec la même diligence et le cuir de mes mocassins n'a pas l'habitude des sentes montagnardes. J'suis resté un peu centré sur moi-même là...

Je me redresse avec un petit rictus douillet pour dépasser la hauteur de son genou et je lui tends une main aimable.

John... Lonedonnien en "vacances"...

Ce dernier mot transpire l'ironie.

On peut aller voir ensemble si y'a du monde si tu veux?

Je reste un court instant surprise.
Morveuse... Mais il le dit sur un ton tel que je ne peux guère lui en vouloir de m'appeler ainsi.

Ma main va lentement trouver la sienne.

-Estendra... LoneDonnienne en repos forcé.

Allez... Euh...

Est-ce une bonne idée ? Mes yeux passent du gobelin à la maison pour revenir sur lui.

-D'accord.

Age : 52 Race : Gobelin Date d'inscription : 31/07/2008 Nombre de messages : 51

Il semblerait qu'une simple pichenette pourrait la réduire en morceaux. Mais peut-être n'est-ce là qu'une apparence et que derrière ces yeux brumeux se tapie une force insoupçonnée prête à se manifester?
Souvent, le danger réveille ce genre d'énergie sincère... C'est un peu comme avec ceux d'en bas... Ils se terrent, esquivent manipulent jusqu'à être acculés. C'est là qu'ils sont les plus forts et les plus dangereux et c'est sur ce terrain là et seulement sur ce terrain là qu'ils peuvent être combattus.
Elle c'est autre chose... Estenda...

Repos forcé? toi aussi?
Petit rire malsain.
Tu ne connaitrais pas une dénommée Candy des fois?

Sans plus d'hésitation que celles imposées par la jeune femme, le Hellblazer se dirige vers la maison.

Hey!!! Y'a quelqu'un là d'dans?

Age : 44 Race : Humain Date d'inscription : 09/07/2009 Nombre de messages : 8

venant de là

Je fus presque surpris du calme et de la compréhension de mes deux compagnons. Rares étaient ces moments. Les arbres s'espacèrent, et j'aperçus de la fumée au loin, donc la petite Gwenn ne s'était pas trompée. Cela me soulagea, je decidais de suivre le cours d'une rivière, trainant légèrement le pas pour ne pas distancer mes deux compagnes.

Un pont, une petite maison apparemment habitée, je m'arrêta et me retourna vers les deux jeunes femmes, levant mon doigt tel un professeur.

Je vais aller voir, si cette maison est habitée, vous allez m'attendre ici.
Je m'avancais lentement, restant sur mes gardes.

Toute contente de voir son Cassounet, elle était prête à lui sauter dans les bras quand il se mit à parler ce qui refroidit de suite son acte.

Suivant Cassounet, de peur de le vexer si elle le dépassait, Shasha qui me chuchotait des choses mais ne faisant attention qu'à Cassounet, pour ne pas le perdre de vue et le paysage qu'elle n'appréciait guère.

D'un coup, Cassounet s'arrêta en pointant le doigt, elle écouta attentivement puis sourit. Son Cassounet qui jouait les chefs, elle adorait cela, si elle ne se retenait pas, elle applaudirait sa façon de prendre les choses en main.

Elle donna un coup de poing sur l'épaule de Shasha.

Shasha t'as pas écoutée Cassounet, il a dit de rester là ! Fais pas ta rebelle, tu vas encore lui attirer des ennuis !

Mine boudeuse et bras croisés, elle fixa le doigt de cassis. Si elle se retenait pas, elle aurait mordu ce doigt qui la narguait, ou le couper, ou elle aurait pousser la cassis dans l'eau, rien que pour voir si ses cheveux verts vont pousser.
Un coup donné par Gwenny la sortit de ses pensées, elle se contenta de tirer la langue dans le dos de Cassandre.

Elle secoua la tête

T'as dit quoi Gwenny? je vais pas faire ma rebelle, mais je ne vois pas pourquoi c'est lui le chef. je me souviens pas d'avoir dit que je le voulais comme chef...

Soudain, comme une révélation, elle eut un grand sourire,

Des ennuis, des ennuis, imagines un peu qu'il y ait un truc bizarre dans la maison qui fasse du bien à Cassis. On ne va pas le laisser, hein ! tu n'es pas d'accord, tu ne voudrais pas? moi, je dis qu'on devrait y aller. Et avant lui. On fait la course? Quand j'arrive , je gagne, d'accord !

elle attrapa le bras de Gwenn et la tira à sa suite

Elle vit l'attitude de Shasha puis entendit ses dires. La panique qui l'envahit, le bras tiraillé, elle s'arrêta nette et ainsi stoppa la démarche de Shasha.

Elle lui donna une grand tape sur l'omoplate.

Ca va pas bien dans ta tête Shasha ? Cassounet sortirait de suite s'il y avait cette chose, j'ai vu ton manège ! Tu veux encore mettre des batons à Cassounet !

Je te signale que c'est notre chef que tu le veuilles ou pas ! C'est lui qu'on nous a imposé car... qu'est ce qu'ils ont dit déjà... ah oui... qu'on était moins cultivée par rapport à lui, on ne ferait pas le poids !

Tiens va donc te baigner ! Où va casser cette magie... ce paysage je veux dire, je trouve que c'est trop silencieux ici, non !

Le poing serré, elle frappa l'épaule de Gwenn, en espérant de lui laisser un beau bleu.Puis elle se contenta d'hausser les épaules

N'importe quoi. Et à mon avis, les autres, ils ne savaient pas ce qu'il faisaient, d'ailleurs si il avait été là, tout cela ne saurait jamais arrivé.

Et puis, je dois avouer que tu as raison. Ce pays²age est trop ...je l'aime pas. Raison de plus de suivre Cassis.T'es pas d'accord?

Age : 44 Race : Humain Date d'inscription : 09/07/2009 Nombre de messages : 8

(Pour corriger l'affront à ce cher Valkoinen) Wink

Mes pas foulent prudemment les pierres grises et solides du pont. A chacun de mes pas, je dicernais plus distinguement la petite batisse, ou s'échappait la fumée. Un cri grave se fit entendre, ne sachant pas encore d'où provenait le son.

Passé le pont, je vis deux personnes près de la demeure, si ma vision est juste j'ai en face de moi un gobelin et une humaine. Par déduction, je déduis que ce fut le gobelin qui avait crié.

Je me figes sur place, les analysant rapidement pour savoir si leurs présences étaient hostiles ou non.

J'hésitais à leur adresser la parole, devais-je aller cherches mes compagnons ! Puis je me suis dit que cela ne servait à rien, mais comme nous étions perdu, je trouvais imprudent et sot de ma part d'ignorer toutes présences aussi minimes qu'elles soient.

Je lève la main, m'approche.

Bonjour !

Candy...

-Non, désolée... Je ne connais pas.

Je le suis vers la maison, restant cependant deux pas derrière lui.

Peu après, une réponse à sa question, mais pas là où je m'y attendais. Je me retourne vivement. Encore un nouveau venu... Est-il l'habitant de cette maison ?

-Bonjour...

Age : 44 Race : Humain Date d'inscription : 09/07/2009 Nombre de messages : 8

Une réponse simple mais qui me rassure. La jeune femme ne dégageait aucune expression néfaste. Je me plante, peut être la crainte de les effrayer. Je tente une approche amicale.

Belle journée.

Permettez moi de me présenter, je me nomme Cassandre, je suis accompagné de deux jeunes femmes, nous nous sommes égarés.

Je ne voudrais pas me montrer impertinent, mais nous sommes harassés, accepteriez-vous de nous offrir le gîte et le couvert juste pour la nuit.

Nous ne sommes pas riches, mais nous pouvons quand même régler notre note avec le peu que nous possédons.

Une subite rougeur monte à mes joues.

-Oh mais... Cette maison n'est pas à nous...

Nous arrivons tous deux ici, nous ne pouvons donc pas vous aider... Mais peut-être y-a-t-il quelque habitant ici..

Pour le moment, si il s'avère qu'effectivement quelqu'un habite ici, il ne s'est pas encore présenté.

Ni quand le gobelin a hurlé... Etrange, il n'y a peut-être personne. Mais il y a pourtant de la fumée qui sort par la cheminé...

Mes yeux, après avoir observés le toit, se repose sur l'homme.

-Et... Je m'appelle Estendra.

Age : 52 Race : Gobelin Date d'inscription : 31/07/2008 Nombre de messages : 51

"Bonjour"

Y'a des réflexes qui sauvent, d'autres qui font faire des conneries... Une chance que je n'ai pas eu un pieu sous la main, là dans l'instant, j'en aurais fais une!... Ou pas...
Avant que je ne me retourne, les paroles de ce type me font direct penser à une tartine au beurre de cacahuète dégoulinant de chocolat fondu, de caramel, de confiture, de miel et d'une bonne couche de sirop d'érable... Complètement indigeste dès la première bouchée! T'as beau y rajouter de la chantilly, c'est toujours aussi dégueu!...
J'ai beau le regarder, ma première impression ne fait qu'empirer.

John.

Et je retourne à l'observation de la porte, attendant une réponse d'un éventuel habitant...
Je sens que pour le coup, je vais pas faire dans le sociable avec cette envie d'fracasser un truc "beau" qui monte de plus en plus.

Estenda... Bonne chance, Luv'... Sur ce coup là, j's'rais pas solidaire et j'vais t'laisser t'demmerder avec le bellâtre.
Pour les deux filles entraperçues plus loin, on verra en temps et en heure... L'important c'est de rencontrer les habitants de ce bled... En espérant ne pas rencontrer que des "Igor" comme l'envoyé du maire.

Bon, ca devait être une question philosophique, vu le silence de Gwenn, à moins, qu'elle se joue d'elle, ou qu'elle n'a rien entendu.
Mais pour Yshaelle, c'était pas normal ! elle en avait marre d'attendre. Et pire, elle avait faim...D'ailleurs son estomac le confirme par un gargouilli.

Elle jeta un regard vers le pont, ne voyant pas Cassandre...Rien, peut être qu'il était tombé dans un guet apens, il s'est perdu? il joue un vilain tour? il a oublié d'aller les chercher? bref, peu importe....Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulé. Quelques minutes? des heures? difficile à dire....Le temps semblait passé rapidement dans cette contrée, voila que la nuit montrait le bout de son nez...

Alors,suivie de Gwenn (viens coupine ! ) elle soupira et prit la direction de la maison, traversant le pont, à la rencontre de Cassandre et .... de deux individus?

Bref petit sourire sournois, avant de se tourner vers Cassandre, ne cherchant même plus à masquer son impatience .

Bon Cassis ! t'attends quoi? tu prends le café? je croyais que tu voulais voir si la maison était habitée, pas de te faire des copains ! Je savais bien qu'on pouvait pas te faire confiance ! je vais le faire moi-même! m'en fous !

Elle se tourna vers la maison, repoussant sa chevelure, et s'avança d'un pas rapide vers la porte. la main sur la clanche,la tourna et ....Ouverte.

Sa faim lui faisant oublier les bonnes manières, elle entra, avant de se tourner vers Gwenn, ignorant les autres.

Bon ! viens Gwenn ! on va voir si le propriétaire est d'accord pour qu'on rentre chez lui !

Tandis qu'elle exposait son idée à son amie, les ténèbres se firent, et un grondement se fit entendre...

(HRP :Bon c'est pas trop ce que je voulais, mais bon, sinon on fait du surplace ! )

Comme à son habitude, Yshaelle ne put patienter sagement et attendre le retour de Cassandre comme il se devait.

Elle ne pouvait que suivre son amie pour être sûre qu'elle ne fasse pas de bêtises, ni qu'elle se fasse gronder par Cassandre, même si elle se doutait bien qu'elle aussi, se ferait disputer mais peu importait.

Elle vit Cassandre au côté de deux personnes, le doute, la panique : est-ce que Cassandre voulait se trouver de nouveaux compagnons de route ? Est-ce qu'il en avait marre d'elles ? Elle posa sa main sur son front et secoua la tête en souriant, elle était persuadée qu'elle ne se faisait que des films.

Elle écouta son amie tandis qu'elle observait les deux autres personnes. Qu'est ce qu'ils faisaient là ? Etaient-ils les propriétaires de cette demeure ? Si ce n'est pas le cas, pourquoi sont-ils ici ? Peut être qu'ils étaient perdus tout comme eux. A moins qu'ils soient du coin et qu'ils connaissent les proprios des lieux...

Elle se gratta les cheveux, cela l'énervait de chercher à savoir tout cela. D'ailleurs, elle ne préférait rien savoir et puis son amie qui commençait à prendre les choses en mains. Elle était plutôt impatiente et si elle n'avait pas ses réponses, elle risquait de piquer une crise mais en fait, elle ne supportait pas que Cassandre puisse trouver les réponses avant elle.

Elle entendit la proposition de son amie quand les ténèbres envahir les lieux puis ce bruit, ce son... Elle ne pouvait le définir mais elle pressentait que cela n'allait rien apporter de bon. Elle regretta de ne pas être restée dans sa petite chambre, elle n'était pas confortable mais au moins, elle ne se préparait aux inconvénients que mère nature pourrait produire. Etait-ce mère nature qui produisait ces phénomènes ?

Bravo Shasha , regardes ce que tu as fait ? Le ciel est contre nous et apparemment ce bruit étrange... ne me dis pas que c'est ton ventre qui crie famine car là c'est trop fort !

Bon je ne suis pas une trouillarde mais j'aime pas cela ! On va au devant des ennuis...

Elle s'esclaffa de rire, elle était sotte car les ennuis ne faisaient que venir vers eux comme s'ils étaient des aimants à ce genre d'inconvénients.

Bon Shasha allons-y de toute façon qu'on reste ici ou non, je ne sais pas si cela y changera quelque chose !

Cassounet ne fait pas le fier, on sait, on t'a encore désobéie mais bon... tu devrais y être habitué !

Bon quand les ténèbres l'ont enveloppés, ca l'a fait un peu flippée, normal quoi ! Et puis le grondement bizarre...Et ensuite, ben...tout est revenu.
Elle était encore au seuil de la porte entre ouverte, Gwenn pas loin...Les trois autres? ben, elle sait pas trop, elle s'en fiche ! y a que sa copine et surtout elle qui compte !

Tremblante, elle cacha les mains derrière le dos, prenant une voix faussement sereine

Même pas peur ! nulle ta blague Cassis !

La nuit tombait, elle avait faim et voila que Gwenn doute de ses ordres...Incroyable !Redevenant plus calme, Elle haussa les épaules

N'importe quoi ! si le maitre était là, il aurait rigoler ! Tu me déçois Gwenn ! moi je croyais que tu voulais absolument aller dans la maison, d'ailleurs c'est pour ça que tu m'as dit d'aller voir ce que faisait Cassis ! d'ailleurs au passage, il a rien comprit, il était en train de se faire des copains ! .....tsss !

Impulsive...Impulsive était son deuxième prénom, et elle allait vite démontrer qu'elle le portait à merveille.

Oh et puis zut ! faites ce que vous voulez, maintenant c'est chez moi ! m'en fous !

Elle rentre dans la petite maisonnette, coquette, meublée, agréable à vivre, et cette cheminée ou brûle un agréable feu de bois...Un escalier menant à l'étage supérieur....Par contre, là....le bruit bizarre lui revint en mémoire, euh non, elle irait voir demain, quand il fera jour...accompagné....Après Cassis....

J'hésite. Il fait nuit maintenant, et l'homme ne répond toujours pas. Que faire ?
Je regarde les deux jeunes femmes entrer puis finalement me décide à les suivre, non sans avoir jeté un dernier regard à Cassandre.

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