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| Histoire d'une fin annoncée |  Mar 16 Mar - 17:56 par JustMax | Beaucoup s'en doutent depuis un bon moment.
D'autres se le cachaient pour y croire encore.
On a tenté plusieurs manoeuvre de réanimation?
Massage cardiaque, insufflation, et autre tripotage peu courtois.
Rien n'y a fait.
On s'est fait beaucoup de mal ces derniers temps.
Beaucoup de mal a s'acharner.
Le concept de Munuroe avait un potentiel, mais nous, avions nous vraiment la compétence …
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| La chronique du Dr CPJ - C'estPasJust, chronique informative et politiquement incorrect. | | Mar 8 Déc - 21:18 par Dr CPJ | Je repensais à ce que quelqu'un nous a dit en claquant la porte. D'ailleurs, un écho s'est glissé par la fenêtre après son départ en haussant les épaules et en dandinant du cul : Nous sommes fragiles et vacillants comme la flamme d'une bougie, trop instables pour qu'on y consacre son énergie créatrice.
C'est difficile de répondre à un écho. ça vient de loin, c'est aussi franc qu'un …
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 Sujet: La cour des Miracles Sam 20 Déc - 17:35 |
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Ils rampent et usent leurs pieds esquintés sur le pavé, les gens d’en bas, des bas-fonds, là où nul n’osent s’aventurer, la fange et la boue qui ne plait pas, et qui fait peur, et qui dit « oui, monseigneur » et qui se courbent en ricanant. Caricatures et mimes des princes, ils sont le rebu des sociétés, vos chats de gouttière… messeigneurs !
Ils vous singent et vous narguent, d’un regard, d’un sourire, d’un éclat aux rires bruyants, indiscrets, assourdissants, crépitants le jour et brisants les silences pudiques, trop étriqués pour eux.
Regardez-les ! Regardez ces moins que rien et contemplez vos créatures…
A vot’ bon cœur m’ssieurs-dames !
Faites-nous l’aumône apôtres du digne, indignes nous courberons l’échine et en révérence nous saluerons votre humble partage, monnaie d’une pièce. Nous claquerons le labeur d’un jour ou d’un autre, à la taverne des ivres et des rires, à la Cour des Miracles, messire !
Mendiants le jour, miraculés la nuit, nous sommes la Cour des Miracles !
Nous déchaussons nos hardes et nos béquilles, nos mollets de bois et nos mains tordues, nos pieds bots redressent la hampe, nos mines tristes et de souffrances, nous les jetons aux orties et de rires en tintements de bourses, butin du jour, nous trinquons à la journée passée.
Ivre d’un festin de grâce offert de vos bonnes œuvres, nous nous écroulons sous la table.
Et demain…
A vot’ bon cœur m’ssieurs-dames !
Nous arrivons en troupe ou esseulé, triste mine affichée, boiteux, la jambe au pied bot qui s’use sur le pavé mouillé, le regard qui ne regarde plus ou qui divague, et de larmes imitées nous courbons le dos, voûte du pauvre que vos regards fuient et puis se détournent, outrés !
Nos carcasses habillées de fripes et de haillons sales et abîmés, déchirés pour montrer nos plaies, celles qu’on vous montre, les autres nous les cachons trop précieuses pour être soumises à vos bons jugements.
Regardez ce cul-de-jatte ! Comme il est laid ! Comme il se traîne dans la boue du caniveau ! L’affreux au visage sale, au nez brisé, aux mains déchirées de pousser sa carriole, elle est si lourde accrochée au pavé des pauvretés. Lui, ce miséreux qui tend la main, ne le regardez pas ! Surtout pas ! C’est contagieux, la misère… Mais jetez la pièce dans sa timbale… ou passez votre chemin, mais… mais, gare à vous au tournant ou à la ruelle plus loin, nous vous attendrons, coutelas en main, et couteau sous la gorge, vous cracherez vos pièces et votre ventripotente arrogance !
A vot’ bon cœur m’ssieurs-dames !
Et lui ! Et puis elle ! Non, regardez plutôt cette fille aux jupes retroussées, aux seins qui balconnent, outrageux pour vous mesdames ! Cachez vite vos regards suffisants dans le col de vos fourrures ! N’allez pas salir votre âme pure entre les seins de cette roulure ! Cachez ce sein…
Mais vous, Messires… Saluez ses charmes, admirez la courbure de ses reins, ce chemin des mille plaisirs… Approchez ! Baisez sa main, avec galanterie ! Ou votre soupire, en transpirant sur sa poitrine, sera le dernier.
Et puis, cet autre ! L’enfant crasseux qui tend sa petite main tordue, regardez comme il souffre, comme la vie lui a arraché sa joie et son sourire de rire. La peine est son lendemain, ne le jugez pas, ne le regardez pas en haussant les épaules, il n’a que faire de votre pitié, mais votre bourse…
Plaignez-le si vous voulez, lorsqu’il vous tournera le dos, rivé à ses béquilles, sautillant maladroitement, pleurant la mère qui ne le reconnaîtra pas et qu’il ne connaîtra jamais, mais n’oubliez pas… la p’tite pièce !
A vot’ bon cœur m’ssieurs-dames !
Et si votre cœur est fait de pierres et d’oursins, supportez que nos habiletés soulagent vos bourses.
Nos mains tordues et de fer courbé sauront parcourir votre vêtement, et sans que votre panse en souffre, vos pièces finiront dans nos poches !
Voleurs ? Oui, nous sommes, et mesquins aussi ! Tricheurs pour un sous, malins pour un rien, mais si l’âme est pure, alors nous offrirons l’aumône et nous conduirons vos pas dans la Cour des Miracles !
Et vous serez chanté !
Et le vin sera servi dans du cristal doré !
Nos plus belles Courtisanes danseront pour vous et nos Marquises installeront leurs airs sur vos genoux !
On vous servira comme un prince des terres hautes, des royaumes aux lisses d’ors et d’argents qui ornent les armoiries.
Soyez-en sur, nous serons vos serviteurs, si l’âme est bonne, Messire, si l’âme est bonne..
A vot’ bon cœur m’ssieurs-dames !
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Arlequin
Age : 45
Gang : Les Paillard du désert
Race : Zumain
Date d'inscription : 17/07/2008
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| Sujet: Re: La cour des Miracles Sam 20 Déc - 18:00 |
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Existe t-il un domaine plus sombre que les bas fonds, un domaine où les lois n’ont un sens que pour ceux qui les édictent et que nous pendons… par les pieds monseigneur !
Suivez le sillon sur le pavé glissant, entre boues et crasse, il vous conduira, guidera vos pas chahutés par l’essaim des cauchemars, et au bout, au bout monseigneur ! Vous trouverez un accueil, peut-être chaleur et vin, peut-être battage et fouet, tout dépendra de vous, de vos intentions, de votre bourse ? Non ! Celle-ci nous la décrocherons sans que vous en ressentiez le moindre chatouillis.
Notre domaine n’a pas de loi, ni dieu ni maître, libre ! Nous sommes.
Au plus bas de Lonedonne, au fond du fond de vos cours, sous vos pieds, en chacun de vos domaines, il existe un peu de nous, ces gens que vous regardez à peine, ceux qui traînent le pied et raclent la corne sur vos pavés.
Ces gens que la misère pousse et fait trébucher, ces propres à rien que vos fils fustigent et que vous n’osez regarder par peur d’être sali.
A vot’ bon cœur m’ssieurs-dames !
Non petit ! Reposes cette pierre, celui-là ne mérite pas un tel jugement, il n’a fait que tendre la main. N’écoutes pas le seigneur d’ici ou d’ailleurs qui dicte les règles, elles ne sont pas faites pour être justes, elles ne sont que la trace du scribe Machiavel.
Cupidité, nous te crachons !
Nous sommes issus de la boue, des trottoirs, des ruisseaux qui drainent vos déchets, nous sommes la lie de vos sociétés, l’irrespectueux qui vous salue en fouillant vos poches, le bossu qui ricane en baissant le front et vous tend sa bosse.
Touchez ma bosse monseigneur !
Nous sommes ce que vous avez créé, le rebu de vos domaines.
Nous sommes pauvres et pourtant si riches en nos cœurs, mais… comptez vos sous messeigneurs !
Nos richesses vous sont inaccessibles, elles sont la pureté de l’âme contre toute attente, contre les apparences, contre vos principes si raffinés qu’ils nous ennuient, ces principes qui ont conduit la misère dans le caveau des pertes et fracas, notre domaine repose sous vos pieds !
Toi, l’assassin ! Viens et frappes ! Uses de ton talent pour faire jaillir le sang !
Mais… si l’un des nôtres s’écroulent, dix autres se relèveront, et dix autres encore viendront grandir nos rangs délabrés, et si d’aventure tu tournes le dos, si ton regard baisse la garde, le pavé sera le tombeau de tes gestes en fait.
Maintenant dansons ! En farandole endiablée nous sillonnons notre cour, balayons le trottoir en volutes et en courbettes, nous finissons la danse d’un regard, et d’une révérence, je salue la Marquise de mes rêves, et vous.. Saurez-vous entrer dans la danse ! Messeigneurs…
A vot’ bon cœur m’ssieurs-dames !
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Arlequin
Age : 45
Gang : Les Paillard du désert
Race : Zumain
Date d'inscription : 17/07/2008
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| Sujet: Re: La cour des Miracles Dim 21 Déc - 12:19 |
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Entrez dans ma danse... envoutante... enivrante, ou chaque volute de tissus respire la sensualité que vous refoulez.
Sentez le parfum de mes voiles, cela même que j'ôte pour vous contre quelques pièces. Viens beau bourgeois au bourse plein, je saurai te les vider en douceur.
Entrez dans ma danse madame... oui toi qui regarde mon corset si délacé, sens tu en toi le désir d'embrasser mes lèvres, alors même que l'opinion crache sur ce genre de pratique...
Approchez, et venez essayer d'apercevoir des formes sous ma jupe volante... Entrez dans ma danse...
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Nariko
Age : 40
Race : humaine
Date d'inscription : 21/12/2008
Nombre de messages : 2
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| Sujet: Re: La cour des Miracles Lun 5 Jan - 13:37 |
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Entrez dans ma danse... déroutante... saoulante, où chaque volute de poils transpire la toilette que je refoule.
Sentez l'odeur de mes aisselles, celles là même que j'expose pour vous contre quelques pièces. Viens belle bourgeoise au corset plein, je saurai te le vider en douceur.
Entrez dans ma danse madame... oui toi qui regarde mon pagne si délacé, sens tu en toi le désir d'aller vomir tripes et boyaux, alors même que l'opinion se pince le nez sur ce genre de pratique...
Approchez, et venez essayer d'apercevoir ma peau sous ce pelage odorant et maculé... Entrez dans ma danse...
(librement inspiré du texte de Nariko)
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lucius
Age : 94
Race : Taurens
Date d'inscription : 02/01/2009
Nombre de messages : 14
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| Sujet: Re: La cour des Miracles Mer 7 Jan - 2:50 |
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Virevolte volage ,
volète sans bruitage
Tournoie en grace, évitant de donner sensation autre que caresse du vent ,
Créant mince moment en dehors du temps
Chassant méfiance par la beauté
évaporant inquiétude par sa douce habileté
Sachant que le bossu a la protubérance bassement déplacée
Et que plus rien ne confirme que la chance se créée à son toucher
Choisir voyeur les cheveux propres et a l'avenante bedaine ,
Son regard emporté par la nouvelle rengaine
S'il a sous pour se nourrir et se laver , si il est joliment vêtu ..
Il sera toujours plus intéressant a détrousser et trouver plus que quelques écus
Danse folle danse suave , volupté exprimée en caresses nues..
Sait très bien y faire sous ses airs d'ingénue.
Allume le regard lubrique
Plus évident qu'un mur de brique.
Lentement sa confiance elle soutire
Lestement sa soeur coupera les cordons qui s'étirent
Doux sentiments exprimés en sourire triomphant,
pour le naif riche non-chalant...
Qui croit peut etre a une idylle possible...
Sans savoir encore qu'il en est risible!
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Nhess
Age : 114
Gang : Satimbanques
Race : Sylpheline
Date d'inscription : 17/12/2008
Nombre de messages : 396
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| Sujet: Re: La cour des Miracles Dim 15 Mar - 12:31 |
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Détournez votre regard affligé de mon visage triste. Baissez les yeux devant les fantômes qui dansent derrière mon regard noyé. Je danserai au son d'une musique que moi seule entend. Jouant du violon seule dans la nuit, m'essayant à tel ou tel instrument, en tirant des sons qui s'accorderont à la misère de mon être.
Je virevolte entre vous, sans vous toucher, et pourtant je vous rends plus léger... Et pas seulement d'esprit. Quelques tintements, vous vous retournez soudain, l'œil attiré par les bracelets qui cliquètent à mes poignets et mes chevilles. Vos pièces sont à l'abri des mes poches multiples cousues dans mes jupes vaporeuses.
Si j'ai l'air en deuil, toute vêtue de noir, je danserai en rouge là bas. Allumant dans votre regard une étincelle que je ne viendrai pas éteindre. Ni attiser. Ne comptez pas sur moi pour ce jeu là. Vous insistez ? Alors suivez moi, même si aucun sourire de ma part ne vous y a invité.
Cette ruelle sera parfaite, nous y serons bien, à l'abri des indiscrets et de la milice. Pourtant les regards des miraculés nous guettent, attendant la suite. C'est d'un autre spectacle que je vous régalerai.
ET tandis que vous approchez votre haleine avinée près de mon visage, le temps stoppe sa course et vous me regardez, hagard. Tandis que je baisse les yeux sur votre corps déjà sans vie. Mon poignard vous a transpercé. juste la chemise. Le manteau est de trop bonne qualité et servira à l'un des miens.
D'ailleurs les voilà, venez vous servir, ce soir c'est ripaille pour tout le monde.
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Gwynhafra
Age : 43
Race : Ombre
Date d'inscription : 19/01/2009
Nombre de messages : 25
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| Sujet: Re: La cour des Miracles |
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