Introduction RP : c'est ici que le jeu débute

Beaucoup s'en doutent depuis un bon moment.
D'autres se le cachaient pour y croire encore.

On a tenté plusieurs manoeuvre de réanimation?
Massage cardiaque, insufflation, et autre tripotage peu courtois.

Rien n'y a fait.

On s'est fait beaucoup de mal ces derniers temps.
Beaucoup de mal a s'acharner.

Le concept de Munuroe avait un potentiel, mais nous, avions nous vraiment la compétence …

Je repensais à ce que quelqu'un nous a dit en claquant la porte. D'ailleurs, un écho s'est glissé par la fenêtre après son départ en haussant les épaules et en dandinant du cul : Nous sommes fragiles et vacillants comme la flamme d'une bougie, trop instables pour qu'on y consacre son énergie créatrice.
C'est difficile de répondre à un écho. ça vient de loin, c'est aussi franc qu'un …

Fichu commissionnaire, même pas capable de trouver Aster Damné, faut que je lui donne une bonne leçon ce traître. Deux fois l’allé-retours non, mais là il faut qu’il change de cerveau direct ! Et pis qui s’y colle maintenant ? Moi, évidemment ! Comme si j’avais que ça à faire !

Je bougonne, encore et encore, je bougonne tellement que je ne m’aperçois pas tout de suite qu’il commence à pleuvoir. Fort heureusement pour moi, j’arrive à bon port. Déjà quelques étals se font voir. Seul chose étrange c’est qu’ils sont vide … C’est pourtant pas l’heure de fermeture.

Et puis les légères gouttes qui s’amusaient à tomber avec délicatesses se mue en véritable pluie torrentiel. Le Ciel se charge furieusement de nuages noirâtres recouvrant la petite clarté du ciel. Nuit … Une douche Écossaise voilà l’impression que ça me fait froid mal, le maquillage qui tient plus, même que j’avais opté pour le waterproof, mes yeux se voilent d’une trace ébène pis j’ai les yeux qui me pique. Fichu Make Up !

CRAAAKKCKK BADABOOOUMMM

Des éclairs en plus, la foudre passe pas très loin de moi. Mes petites ailes se replient puis, j’enfonce ma tête dans mon col. Le vent accompagne gaiement le caprice de dame Nature. Il devient très difficile de voir à plus de deux mètres. Pour couronner le tout, les lampadaires ne semblent plus fonctionner.

Ralalalallalala J’aime pas ça du tout !

J’avance péniblement sous les bourrasques, j’ai décidé d’essayer de faire un petit vol, je ne pense pas tout de suite au fait que si j’suis touchée par la foudre, je risque de grillé ma culotte ou autre chose … Hop, j’me lance !

Je déplie mes ailes, les secoue un tantinet, et je décolle. Malheur à moi, voilà que la pluie augmente sa vitesse de croisière, les gouttelettes qui s’échouent sur mes ailes, me donne l’impression que du plomb creuse un sillons en leur sein.

Aïiiie vraiment pas bonne l’idée, j’ai peut-être réussi à parcourir deux mètres. Je constate à contre cœur, qu’il faut que j’abandonne cette solution. Mais ce n’est pas tout. Voilà t’il pas, que le vent me percute avec violence, m’envoyant valsé au gré de ses envies contre une forme qui se rapproche dangereusement de ma trajectoire. Immense la forme. Même pas eu le temps de posé pied à terre !

Toussss aux Abriiiissss !

J’ai à peine le temps de me protéger le visage qu’un morceau de vieux bois me frôle dangereusement la joue droite, m’amenant avec le choc à foncé tête baissée sur une espèce de pont à moitié bouffé par l’humidité.

Nooonnn Pas le Bateeeaaauuu !!!

PONK SCRRRRRRR FLOC.

Atterrissage forcé dans chaloupe je crois …

Age : 35 Race : zumaine Date d'inscription : 10/02/2009 Nombre de messages : 15

Le vent souffle à décorner les boeufs par ici.

Je marche tête baissée pour éviter de mouiller mes précieuses cartes.

Saleté d'aubergiste qui m'a refusé l'entrée de la taverne...

Bien sur que je n'ai pas un bifton sur moi mais je suis sur qu'en une soirée je me serais fait assez de pognons pour pouvoir lui acheter sa taverne pourrie....

Et je marche sans trop savoir où je vais...Je ne reconnais pas le coin...Normal je suis nouvelle dans ce bled maudit...

Qu'est ce qui m'a pris de quitter mon maître pour me lancer à l'aventure seule...Je n'avais plus rien à apprendre de lui mais au moins j'étais nourrie, logée et blanchie...J'avais même de l'argent de poche...

Je marche dans le vent, le froid, la nuit...Tout est si lugubre. J'ai besoin de trouver un abri sinon mes cartes vont s'abimer et mes mains, mes jolies mains vont se geler...

J'arrive au port... Il est vide sauf ce bateau. Il est moche balloter par les vents comme une simple pailles peut être balloter par une légère brise. Il n'est guère rassurant mais c'est le seul endroit où me réfugier...

Je monte lentement sur le pont....

Le vent souffle étonnement fort.
Il me pousserait presque vers le seul bateau à quai.
Je suis sûre que c'est un signe des Dieux !

Alors, ni une ni deux, je pars en courant, grimpe dessus, en veillant à ce que personne ne me voit.

Il me faut un bon endroit pour réfléchir à toutes les bêtises que je peux faire ici... Je regarde attentivement autour de moi et là !

Je me faufile jusqu'à un bateau de sauvetage. Pour y grimper c'est un peu plus compliquer, étant un peu petite, mais je suis agile et déjà je me retrouve caché à l'intérieur.

Je me roule en boule, et réfléchis.
Quelles bêtises peut-on faire sur un bateau ?

( toujours laisser les Dieux guider nos pas, c'est ma devise )

Age : 35 Race : Humain Date d'inscription : 15/02/2009 Nombre de messages : 4

*Home, sweet home" qu'ils disaient... Tu parles, ils ont jamais mis les pieds au port...*

La silhouette d'un homme de taille moyenne, semblait lutter contre les éléments. Le vent lui fouettait le visage, la pluie glacée ankylosait peu à peu chacun de ses membres. Décidément ce n'était pas une bonne idée d'être revenu en ville. Il y avait une heure qu'il venait de se faire mettre à la porte d'une petite auberge en ville, la seule encore à la portée de sa bourse. C'était sans compter sur le bon souvenir de quelques marins éméchés qui l'avaient reconnu, lui Gabriel Danaan, le fils de l'escroc. Son père avait emprunté pas mal d'argent qu'il n'avait jamais rendu, il avait trouvé le moyen de disparaitre, laissant de charmantes ardoises un peu partout.
Mais là n'est pas le problème, Gabriel avait réussi à s'enfuir en y laissant sa vieille épée rouillée qui ne le quittait pas.

GRRRRR...

- "Toi, la ferme."

Parler à son estomac n'était pas le meilleur moyen de le faire taire mais après tout on peut toujours essayer. La tempête redoublait de vigueur, les yeux mi clos, les bras sur son visage pour se protéger, il ne parvenait presque plus à avancer. Sa maigre tenue en cuir complètement détrempée, la pluie fine s'infiltrait partout. Son corps transi de froid, il vit une masse noire se dessiner dans la tempête. Un bâtiment probablement... Puisant dans ses dernières forces il avança et traversa ce qu'il semblait être une avancée.

- "C'est la dernière fois que je fous les pieds dans cette ville mer..."

BLOM !

- "Escalier..."

Parvenant à se remettre sur pieds malgré ses muscles endoloris, il leva ses yeux sur une petite porte en bois un peu vermoulu. Encore un obstacle. Déterminé à ne plus se laisser faire, enfonça la petite porte avec amour...

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