Cabine du capitaine (Sur le pont : arriere du bateau)

Beaucoup s'en doutent depuis un bon moment.
D'autres se le cachaient pour y croire encore.

On a tenté plusieurs manoeuvre de réanimation?
Massage cardiaque, insufflation, et autre tripotage peu courtois.

Rien n'y a fait.

On s'est fait beaucoup de mal ces derniers temps.
Beaucoup de mal a s'acharner.

Le concept de Munuroe avait un potentiel, mais nous, avions nous vraiment la compétence …

Je repensais à ce que quelqu'un nous a dit en claquant la porte. D'ailleurs, un écho s'est glissé par la fenêtre après son départ en haussant les épaules et en dandinant du cul : Nous sommes fragiles et vacillants comme la flamme d'une bougie, trop instables pour qu'on y consacre son énergie créatrice.
C'est difficile de répondre à un écho. ça vient de loin, c'est aussi franc qu'un …

A peine avait il passé la porte qu'un sylpheline se jettait à son cou pour l'embrasser!

Le charme quand même!!!

Thémis?!? Ben en voila quand même au moins une qui est contente de me voir! Ca fait toujours plaisir.

*sourire franc sur les lèvres.... une fois qu'elle ne sont plus occupée*

Heuu! Bonjour belle damoiselle. Voila ce que j'appelle un accueil digne de ce nom!
Vous êtes toujours aussi resplendissante.

*coup d'oeil circulaire*

LeKris reconnaît certains visages. D'autre pas.

Dame Fyria. Il semble que vous ayez décidément une prédilection pour les situations humides. Je me souviens qu'un escapade sur un ile....

*petiit air songeur*

Mes hommages à tous! Permettez-moi de me présenter à ceux que je n'ai point encore l'heur de connaître. LeKris Teroy! Pour vous servir. C'est une rave party? Je ne dérange pas au moins?

La lumière aveuglante me gêne. J'vois l'genre...
Je rougis un instant à la réponse de LeKriss, puis me retourne prenant mon air le plus menaçant. J'suis p'être une p'tite sylpheline, mais je ne suis pas femme à me laisser faire... et surtout pas à me laisser emmerder par un joueur de banjo sans talent.

Themis attrapa Highway par la nuque, plongeant ses yeux devenus noirs dans ses orbites.

Très bien... Un banjo magique, original... Mais j'te préviens, tu touche encore une seul fois à ces cordes, j'te le fait bouffer par voie rétrograde !

Sans attendre de réponse, énervée au plus au point, je retourne près du meuble où j'ai vu tout à l'heure un livre. Je me pose les fesses sur la couchette éventrée, loin du feu... J'suis bouillonnante de toute manière... Et je lis... Il n'y a que ça pour m'apaiser... Ca ou un bout coup de rein, mais ce n'est ni le lieu, ni le moment...

Ouai, ok... Il reste trois pages... Le reste est arraché ! Au moins, ca va aller vite... C'est écrit à la main. Le journal intime du capitaine... Viril ! J'faisais ça quand j'étais petite moi aussi... C'est l'bateau des village people...

Citation :: Neuvième lune de Facina

En
ce jour de grâce, nous avons décidé de fêter cet évènement. Les hommes
d’équipages étaient si fiers de leur découverte, tu aurais du voir
leurs figures, on aurait dit des enfants.
Nous avons festoyé une
bonne partie de la nuit et j’ai du leur fausser compagnie pour venir me
réfugier dans ma cabine et t’écrire ces quelques mots.
C’est incroyable Emma, tellement grandiose, cette découverte changera l’avancée du monde entier.
Emma, tu me manques tant, c’est avec toi que j’aurais voulu fêter notre découverte.

Onzième lune de Facina

Emma,
une partie de l’équipage est tombée malade. Amar, notre médecin de
bord, y perd son latin, ce mal est inconnu, lui-même semble changer.
Peut-être est-ce à force de côtoyer les malades, mais son comportement
change de jour en jour, et je crains pour le reste de l’équipage.
Le voyage me paraît interminable loin de toi.

Douzieme lune de Facina

C’est le troisième membre de l’équipage qui décède. Le médecin fait ce qu’il peut mais lui aussi est tombé malade depuis hier.
Ce mal étrange semble épargner le reste des hommes, mais leur comportement change. Je sens leur regard sur moi, tout a changer…
Ils me regardent comme si j’étais un autre, ils m’obéissent encore, mais je sens bien que mon influence diminue chaque jour.
Emma, j’ai peur maintenant…

Je dois te dire quelque chose… Ce que nous avons découvert… Emm…

Hum, il est surement mort en écrivant... Flippant... Ma peau s'hérisse de petit picot, un frisson me parcourt, et je sens le sang quitter mon visage. Pâle... Du regard, je cherche LeKriss, Fyria... un soutien...

EDIT ODIEU : c'est tout ce qu'il reste du journal de bord, les autres pages ont été arrachées.

Nan mais c’est la halle aux poissons, ici… Va falloir pousser les murs !
Oui je râle, et vous savez pourquoi ? Pasque tout ce monde qui déboule déboule avec sa bouffée d’air froid perso. Et que la place devient tellement chère que je vais être obligée de replier mes ailes et que donc elles ne sècheront pas. Et ça c’est la cata !

D’abord une petite demoiselle bavarde comme un caillou, ensuite un drôle de type très maigre avec un instrument de torture sonore, à vous défriser les cheveux, horrible. Je me demande ce que Thémis lui trouve à se rapprocher comme ça, moi si j’avais ma liberté de mouvement, je serais déjà plus ou moins à mi-chemin de l’autre bout du monde.

Là-dessus le sylphelin me répond, sèchement je dois dire, et je me renfrogne en lui lançant un regard digne et sombre. La voracité c’est très laid, monsieur. Na. Et là-dessus, vlan, nouvelle ouverture de porte sur une silhouette qui paraît immense, et voilà que résonne la voix avenante et le verbe fleuri de monsieur LeKris Teroy soi-même ! J’ouvre des grands yeux étonnés. Merde alors lui aussi il s’est perdu dans cette foutue tempête ? On va retrouver tout Munuroë sur ce rafiot !

Notez que si c’était Munuroë moins l’artiste, là, ce serait pas mal. J’ai deux bonnes raisons de sourire, première, Thémis lui éclate sa guitare, et deuxième, LeKris est là, tout va bien se passer. Y’a des gens, comme ça, ils sont rassurants. Sauf que là… Ouais. Bon. On va dire que c’est pas aujourd’hui qu’il va sauver le monde, le grand zumain, parce qu’il a une femelle suspendue autour du cou, et y’a rien à faire, ça encombre. Soupir. Bon, d’accord, c’est son zob, pardon son job [lapsus véridique XD], de transformer les messieurs en cabots gémissants et bavants, mais là, on avait besoin d’un homme plus que d’un cabot. Tant pis. On fera avec. Ou plutôt on fera sans.

Pas trop le temps de me livrer à mes sombres réflexions sur la bêtise hormonale des mâles et la température génitale souvent handicapante des femelles. Il se passe un truc, waow, jamais vu ça ! Le grand maigre qui était resté un peu paf en voyant son instrument partis en fagots a repris du poil de la bête et là, je sais pas comment il a fait, mais il l’a refaite !
Sauve qui peut !
Sèche ou pas sèche, je reste pas là !

Je me lève péniblement, mes deux lavettes humides pendouillant dans le dos, booooordel ça fait mal aux épaules, c’est lourd à crever, saloperie de tempête… Le problème c’est que tous ces gens sont massés devant la porte ! Je fais comment pour sortir ? Au moins je ne grelotte plus, même si je me sens toujours aussi pitoyable. Ce qui d’ailleurs me fout un peu en rogne. Et ça, ça réchauffe.

A ce moment LeKris reprend l’usage de la parole, et s’en sert pour se présenter. Déjà il me reconnaît, marrant, elle doit pas être douée en baisers, Thémis, il aurait dû reconnaître personne pendant quelques minutes après un ramonage pareil…

Effectivement, monsieur Teroy, et j’aime pas plus l’eau que la fois dernière.
Et pour répondre à vos deux questions, non ce n’est pas une rave party, ou alors il manque plein de trucs, genre la fête, par contre on a la musique ignoble, et à ce sujet, faut absolument que je parte, j’ai laissé du lait sur le feu, c’est bête hein ? (assorti d’un regard éloquent vers le maigre)
Et non, vous ne dérangez pas, vous tombez à pic, même, je dirais… Vous avez vu quelque chose dehors ? Un abri un peu plus vaste, peut-être ? Avec du chauffage ?

Pasque là la cote d’alerte est atteinte. Trop de gens, trop de bruit, trop de tout ! Je suis prête à braver la pluie (ça peut pas être pire de toute façon) mais il faut que je me TIRE D’ICI !!!!

Y’a un peu trop de suppliant dans le regard que j’envoie à LeKris. Dis-moi qu’il y a une écoutille pas loin, un escalier, n’importe quoi, mais pitié faut que je trouve de l’air…

Et allez donc, encore un qui se rajoute. Au moins il est aimable, ça
donne envie de répondre. Enfin à peine arrivé, il est déja plus
disponible pour la conversation, tant pis... l'avantage, c'est que ça
doit le réchauffer, pendant qu'on se pèle avec les courants d'air.

Bonjour, Monsieur Teroy. Me semble pas qu'on se connaisse, je suis
Viltambouille. Et comme dit le proverbe, plus on est de fous plus on
rit.

Son ventre se met à crier, il serait temps de faire quelque chose...

Bon, c'est pas que j'aime pas votre compagnie à tous, mais j'ai vraiment la dalle, alors je vais aller voir si je trouve pas de quoi grignoter. Et si vous êtes motivés, je refuse pas un peu d'aide.

[Direction cuisine]

Ma détresse est visible, mais personne ne semble la voir... Fyria semble vouloir sortir de là, et emmener LeKriss avec elle... Vil' veut partir chercher de la nourriture. Ni une ni duex, je saute de la couchette... C'est vrai qu'on étouffe ici...

J'attrape le seau de feu, allume une bougie et la tend à ceux qui restent... Je regarde le plan, cherchant un lieu où aller, et où trouver de la nourriture pour cet affamé de Vil'...

Trop bien... Y'a un verso derrière le recto... Original ! Tiens, ba, les cuisines, parfait ! Une orte juste à côté... un escalier, et on passe sous le pont, et direction la poupe...

Ca vous dit un ptit passage vers les cuisines ? C'est pas si loin, et on passe que quelques secondes par le pont, le temps de prendre l'escalier juste à côté...

Les jambes de la sylpheline étaient flageolante, de part le découverte macabre du journal.

[Direction les cuisines]

Houla! Ca va dans tous les sens ici?

Damoiselle Fyria. Je viens d'arriver mais de ce que j'ai pu apercevoir nous nous trouvons actuellement sur une nef deux mat du type XIV ème.
Partant de la, si nous sortons de la cabine et prenons directement à droite, nous avons une trappe avec un escalier qui donne sur l'entrepont et les cabines de l'équipage. En continuant vers vers la proue nous passons par les cuisines, le pont inférieure avec la salle Sainte Barbe et en bas la cale.

Se tournant vers Viltambouille.

Mes civilités du soir Sieur Viltambouille. J'ai entendu parlé de vous effectivement. Vous faites commerces de vos charmes si j'ai bien compris. Ce à quoi je ne suis pas opposé. *jette un regard discret vers Themis*

Tant que c'est fait dans le respect de la fonction.... et de ses partenaires.

Avisant Themis qui parlait de cuisine.

Je ne vous connaissais point talent culinaire Damoiselle Thémis? hihihi
Je vous ferait volontier des cuisses de lapin à la moutarde.... si vous avez de la moutarde. *oeil malicieux - sort un lapin de sous sa gabardine*

Un bon pélerin ne quitte pas sa demeure sans prévoir pain à partager n'est ce pas?

*Se voulant rassurant*

Allons! Le bateau est à quai! Il y a une passerelle. Donc, on peut supposer que l'équipage est à terre. Mais il y a une rêgle de marine. On abadonne pas un navire a quai! Il doit au moins rester un homme de quart. Trouvons le! Et nous saurons ce qu'il en est.

Eh ben je suis pas la seule a avoir envie de voyager un peu ! Entre Viltambouille qui cherche à se caler l’estomac et Thémis qui prend la poudre d’escampette, un vieux cahier dégoûtant à la main… Ca prend des allures d’expédition, et somme tout ça ne me dérange pas, je sais pas pourquoi, mais l’idée de me promener toute seule ne m’agréait qu’à moitié…

En plus LeKris a l’air de savoir où il faut aller, et Thémis a une sorte de plan, c’est plutôt rassurant tout ça… Le fait d’apprendre la profession de Viltambouille n’y change rien, il peut bien vendre son corps, je m’en fiche, de toute manière apparemment c’est la profession standard ici bas. Y’a que des putes, des hommes-putes, des patrons de putes, des clients de putes, des protecteurs de putes, des putes monstrueuses, des putes danseuses… Alors franchement y’a plus rien là-dedans pour me choquer ! Marrant quand même la façon qu’a LeKris de toiser le jeune homme, façon montrage de crocs, pas touche, c’est mon bifteck. Je lève les yeux au plafond, misère, tous les mêmes ces hommes, décidément. Je comprends pas qu’il n’y en ait pas encore eu un ou deux pour faire pipi sur les jambes de Thémis, pour dire « c’est à moi ». Quoique… ptêt que ceux qui l’ont fait pourrissent en 12 morceaux quelque part, vu le caractère de la donzelle… Je souris, j’y peux rien, c’est nerveux.

J’ai pas trop suivi la suite, LeKris parlait de cuisses en reluquant la sylpheline, j’allais encore lever les yeux au plafond, mais il sort un lapin de sous sa houppelande, et je me retiens. Pour une fois c’était donc pas du graveleux. S’il ne tombait pas déjà des hallebardes, je dirais qu’il va tomber des singes… Vaut mieux pas les faire tomber ensemble, pauvres bêtes. Quoique, ça ferait des brochettes à tous ces affamés.

Je délire carrément, moi.
C’est les nerfs.

Trouvons l’homme de quart ? Bonne idée ! Il est pas ici, hein ? Bon ben faut chercher ailleurs, alors. Il s’est sûrement abrité dans un coin chaud et bien sec ! On y va ?

Et je traîne mes ailes jusqu’à la porte, en serrant les dents à l’idée de retrouver la pluie battante et le vent furieux.

[direction cuisines itou]

*LeKris avec un sourire façon pub ultrabright*

Et bien si nous sommes d'accord.... Ce que femme veut ....

Et de quitter la cabine pour redescendre vers la cuisine

Juste avant de refermer la porte il jette un regard sur ceux encore présent.

Quand faut y aller... Faut y aller.

Mortualya s'était évnouie...disparaissant pendant quelques temps.

La gorgée de rhum, n'était pas bien descendue...

Se dirigean vers Viltambouille elle lui donna un coup de pied...

Mais vous m'avez fait boire quoi?!! ça va pas la tête de donner des boissons avarié??

Salua LeKis et High qui avaient du entrée pendant son malaise....

Malaise dont tout le monde se fou...

Age : 94 Race : ... Date d'inscription : 30/01/2009 Nombre de messages : 27

Noooon, tout le monde ne se fout pas de ton malaise...
Pas tout le monde...

Cette voix, elle seule l'entendra et son souvenir résonnera dans sa tête comme un glas froid et terrifiant.

Quoi donc pard...

Elle regadait les gens qui l'entouraient..

Ah vous n'avez rien dit?!

D'accord..

Je suis folle, j'entends des voix...se dit t'elle tout bas..

Le rhum... décidément, je n'en toucherai plus...

Le sourit d'un sourire géné.

L'homme de quart? S'il est dans un endroit chaud et sec c'est sûrement pas sur ce bateau...du moins ce qu'il en reste, vu l'état de cette cabine, le reste ne doit guère être mieux.

Bon...ils sont tous sortis, moi ça m'arrange; leurs idées de se sauver, de manger...pfff! Comme si ça n'allait jamais se terminer ce temps pourri!

Je suis bien là, vu ce que ça serait si j'étais dehors. Dans la pénombre la flamme de la bougie danse, fait danser les ombres dans cette pièce qui bouge elle-même. Je trouverais ça presque agréable , en attendant que la tempête passe.

Il n'y a que cette fille, là, qui semble délirer grave...

-Si t'y touches plus au rhum, je saurai quoi en faire.

Je me relève, je sens le froid partout...et je vais chercher la bouteille à l'endroit où était la dingue que j'ai en face de moi. Evidemment, la bouteille s'était renversée...entre le roulis du rafiot et le malaise de la demoiselle, va savoir qui a fauté...
En regardant l'intérieur de la bouteille à travers la flamme de la bougie, je vois qu'il en reste encore assez pour m'aller. J'en vide une bonne goûlée, c'est fort, ça réchauffe dedans, en quelques gorgées je serai bien à mon aise ici.

Je regarde la fille qui me regarde aussi...

-Salut, moi c'est Maxence, et toi? ça va pas? t'as l'air secouée là...qu'est-ce qui t'arrive?

J'attends pas, je retourne à côté de la porte où j'étais, bien calée entre le vieux bois et ma bouteille de rhum, me demandant combien de temps mettrait ce temps à en finir; le regard fixé sur la flamme oscillante de la bougie.

Mortualya fut interpelée dans le cours de ses pensées.

« Hum, heu, le rhum.. ah je vous le donne, j’en n’en
veux plus.

Pardonnez-moi, je me nomme Mortualya. Je.. je vais
bien.. Ce bateau me semble, hum.. hanté, mais ça va bien...»

Elle se pose par terre.. essayant de se réchauffer tant bien que mal

« D’où venez-vous ? »

Cette personne m’a bien l’air glacé, mais peut-être est un
mauvaise impression de ma part…

J’espère tout de même ne plus entendre de voix, ça deviens glauque..pensa-t-elle.

Mon regard quitte la flamme pleine de vie de la bougie pour se porter sur Mortualya. Elle semble terrifiée, mais si elle dit que ça va...je ne demande qu'à le croire.

Le bateau chahute beaucoup, des choses non identifiables glissent et roulent de part et d'autre sur le plancher.Le bois craque, ici et dehors. Le vent siffle et l'eau suinte dans les interstices et sous la porte. C'est sinistre, inquiétant.

Le bateau? Hanté?... Manquerait plus que ça. Il a beaucoup vécu, et doit receler nombre de souvenirs, mais de là à y voir des fantômes...Je ne crois qu'à ceux du passé qui n'habitent que le vécu de nos âmes.

Je soupire lourdement à sa question, "d'où je viens"... ça me poursuivra donc toujours...

J'avale une bonne rasade de rhum et je lui réponds.

Parce que je dois lui répondre n'est-ce pas, je ne suis pas complètement associale et puis là on est coincées, je ne vais pas la fâcher tout de suite hein, j'ai déjà vu ce que ça peut rendre. Donc, opération séduction, si, si, je peux faire!

J'esquisse un sourire, dur le sourire, tendance constipé...mais bon, sourire quand même. Je crois qu'on flippe à deux en fait...

- Je viens de Robe Inwoode, mais j'étais à Lonedonne dernièrement; j'y ai trouvé une auberge agréable...

Je ricanne un peu, jaune, si elle savait... Je retape dans la bouteille de calmant.

- Cette tempête finira bien par cesser.Il suffit d'attendre. On pourrait peut être se tutoyer, non?

De l'eau me coule dans le dos...c'est glacial. Je quitte mon coin, à regrets, et je me rapproche du centre de la cabine, de la bougie, et de Mortualya aussi par la même occasion.

Commence à me saoûler cette tempête!

Mortualya était là, elle l'était sans vraiment l'être, elle écouta Maxence lui répondre à la question qu'elle avait posé peu de temps au paravent, ses pensées vaguent à la recherche de questions..

Ma fois, je crois bien que nous sommes ici, pour un bout de temps..
Cette fichue tempête fait rage et n'a pas vraiment envie de se tranquilliser.
Mais quel idée avons nous bien pu avoir à monter ici, l'auberge m'aurait été plus confortable, au moins à l'heure qu'il est je serai à tablé au tour d'un bon verre de Tequila.

Elle sourit.

Que voulez-vous je supporte mieux certains alcools.

On peut certes se tutoyer, nous sommes dans la même galère..

Galère certes, galère d'où elle voulait sortir..sa bécane lui manquait.

Penses-tu que nous retrouverons la terre sous peu?

On a trouvé à boire et à manger ! Rendez-vous tous dans la pièce principale !

Mortualya prit un choque!!

Mais c'est qui se fou furieux qui crie comme ça!!!

Hum, tien il parle de bouffe, bon, je vais aller voir, je te ramène quelque chose à moins que tu veuilles venir avec moi.

Elle voyait bien que Maxence appréciait la compagnie de la bouteille..

A boire et à manger?
Etrange cette volée de mots à la cantonade...

Sans moi, oui je suis réfractaire, c'est pas exprès, c'est comme ça, je suis bien où je suis.

- Non merci, ni l'un, ni l'autre. Je suis déjà en bonne compagnie. Mais vas-y, tu trouveras sûrement de quoi te redonner du courage...

Evidemment qu'on retournera sur la terre...nous n'en sommes pas si loin, et la tempête semble s'apaiser.
Ca dure pas des semaines les tempêtes!? Si?

Mortualya arriva passa la porte, elle avait l'air fâché.

Êtes-vous là, Maxence?

J'en avais marre d'attendre, ils disent des choses, et pour finir il ramènent rien...Si l'envie me prend plus tard j'irai voir ça mais pour l'instant non!

En plus il y avait des rats partout!

Elle se posa un peu plus loin de Maxence..Pensive..

Déjà de retour? Elle ne semble donc pas chercher de compagnie...Elle me retrouve là où elle m'avait laissée.

- J'ai pas bougé. Ils sont beaucoup là-bas?

Des rats partout? Pas étonnant. Je ne pense pas plus.

Patientant le plus tranquillement possible, accompagnée de rhum; je pose ma tête sur mes bras, croisés sur mes genoux, l'alcool m'engourdi, si je dormais le temps passerait plus vite.

Mais je ne m'endors pas. Je pense. Encore combien de temps? Avant la fin. Avant la faim...

Age : 94 Race : ... Date d'inscription : 30/01/2009 Nombre de messages : 27

Des bruits de pas crevent le silence...

Dans tout le navire, du pont aux cales
Les pas résonnent
Des pas sur le plancher qui grince
Et qui s'approchent...

Nul ne peut plus echapper à la terreur

J'entends des pas, pesants, pas loin...

Je regarde Mortualya avec des yeux inquiets. Ma tête s'enfonce dans mes épaules, je me serre le plus possible.

Sur ce coup-là, j'avoue, j'ai peur, ça marche pas assez vite pour être un des rescapés...

Je ne trouve qu'une sortie de secours...ne plus penser, je veux rien savoir!

Je vide d'un trait le restant de rhum.

Un fracas intense...puis ça cogne à la porte...

BLAM! BLAM!BLAM!

Je sursaute, la bouteille roule sur le plancher.

Plus de doute, c'est une autre dimension...automatisée par l'alcool, je regarde Mortualya qui est pétrifiée...Je me lève et je vais bêtement ouvrir la porte, enfin, je sais pas pourquoi, un flou éthylique sans doute...

Au moment ou la porte s'ouvre enfin un éclair déchire a nouveau le ciel et eclaire le visage d'une jeune femme qui ne semble pas tout a fait rassurée.

Bonsoir mademoiselle, vous m'excusez si je viens me réfugier ici... avec ma moto?

Sans attendre une réponse de cette jeune fille qui ne semble pas pouvoir sortir le moindre mot momentanément je m'avance, en faisant difficilement suivre ma bécane.
Je referme la porte d'un mouvement de pied. Le claquement de la porte fait sursauter la jeune fille.

Jetant un coup d'œil alentour je remarque que d'autres personnes sont présentes, chacune ayant sa propre réaction a mon arrivée... ou serait-ce par rapport a l'orage?
Posant doucement ma bécane dans un coin je m'avance vers le centre de cette etrange piece, et mon pied heurte une bouteille de rhum ayant roulé au sol. J'enlève alors mon casque pour y voir plus clair et laisser aparaitre mon visage.

Hé bien, je vois que l'on calme sa peur d'une certaine maniere ici... Ca tombe bien j'adore cette methode
HAHAHAHHA ! ! !

Mon rire resonne dans cette piece, malgré le vacarne ambiant. Sans demander la permission je prend place sur un tabouret et, avec le fond de la bouteille trouvée, je désinfecte comme je peux la plaie de ma jambe.
Je me releve, enleve mon blouson de cuir et enlève mon tee shirt pour m'en servir de bandage.

Soulagé, je relève la tete.

Alors? Que faites vous toutes et tous ici?

Age : 94 Race : ... Date d'inscription : 30/01/2009 Nombre de messages : 27

Une brume puante pénètre la pièce.
Brume qui se profile dans l'ombre, sous un vague rayon de lumière, peut-être la lune, peut-être le phare.

ça observe sans être vu, si ce n'est cette vague brume
ça s'approche de maxence..
ça frôle sans toucher
ça effleure sa chevelure
ça renifle sa peau

Mais c'est dérangé par l'intrusion d'un individu au rire bruyant
ça s'affole, ça s'éloigne de Maxence, ça recule, mais ça ne part pas
pas encore...

ça se jette au visage de l'homme, et ça griffe violemment
pas une griffure, mais une brûlure sur la joue, cinglante, douloureuse...

ça disparaît dans le mur.